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Toyota Corolla CE 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
La berline compacte de Toyota mise sur le beau et le simple
Intérieur hautement fonctionnel…
À première vue, l’habitacle de mon modèle d’essai paraissait simple et dépouillé. En inspectant de plus près, j’ai toutefois constaté qu’il recelait un peu plus de charme et de sophistication que je pensais. Les couleurs pâles contrastantes sur les portières et le tableau de bord créent un look invitant, tandis que la finition détaillée de certaines surfaces s’avère agréable au toucher. Certes, l’aménagement demeure assez sobre et conservateur dans l’ensemble, mais ne croyez pas que l’intérieur de la Corolla est totalement dépourvu d’attrait et de caractère.

La version CE, incluait notamment des serrures électriques, un climatiseur et un système de surveillance de la pression des pneus en vertu du groupe d’options Commodité.

Le niveau de rangement dépasse largement la moyenne de la catégorie. Vous n’aurez aucun mal à trouver un endroit pour ranger votre cellulaire, portefeuille, paire de lunettes, agenda ou monnaie sans sacrifier un porte-gobelet.

Chaque accoudoir de portière intègre deux petits réceptacles qui conviennent parfaitement à un iPhone et à un paquet de gomme. Plus bas dans la portière, il y a un porte-bouteille. Non loin de là, près du genou gauche du conducteur, on retrouve un petit rangement pour toutes les cennes noires qu’on peut accumuler. Enfin, la partie droite du tableau de bord comprend un gros compartiment juste au-dessus de la boîte à gants.

Les designers ont également incorporé de petites pochettes de chaque côté du bloc central, à la base. L’une d’elles possède un crochet à sac qui permet de garder l’épicerie droite et sans danger pour le revêtement.

… et plutôt confortable

La Toyota Corolla 2010 offre par ailleurs des sièges confortables et un espace relativement généreux pour quatre adultes. La qualité d’assemblage s’élève au-dessus de la moyenne et la visibilité vers l’extérieur s’avère excellente.

Des reproches? Rien de bien majeur. Le micro du système Bluetooth monté sur le dôme du tableau d’instruments semble avoir été installé en vitesse et sans trop d’attention. De plus, le soir, les cadrans s’illuminent d’un orange particulièrement affreux. Enfin, même si la Corolla n’est pas une voiture dispendieuse, on regrette l’absence de pochettes au dos des sièges avant.

Une valse à quatre cylindres

Sous le capot, Toyota fait confiance à son moteur de 1,8 litre à double arbre à cames en tête qui développe 132 chevaux. Les décollages surprennent par leur vivacité et la sensibilité du moteur satisfait amplement les besoins d’un conducteur moyen en ville. Les dépassements sur l’autoroute sont d’une rapidité raisonnable, mais ils peuvent paraître laborieux si la rétrogradation qui s’ensuit fait perdre trop de momentum à la voiture en troisième vitesse.

Attendez-vous à ce qu’une promenade de 100 kilomètres vous coûte moins de 8 $.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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