Avouons cependant que la planche de bord est plus qu'intéressante. Les cadrans ronds, installés comme en trois dimensions, donnent vraiment un peu de gueule à l'ensemble. La console centrale bien localisée permet une ergonomie simple et une allure plus agréable. Bref, sans crier au génie, il faut avouer que le tableau de bord de la Matrix est exactement ce que l'on recherche dans le genre.
En revanche, les sièges de tissu de notre version d'esssai, la Matrix XR, ne rendaient pas aussi confortable la randonnée. Trop rigides, ils ont une nette tendance à mal épouser mes formes (qui, disons-le ont pris une certaine expansion depuis quelques années), ce qui rend l'expérience moins agréable, surtout sur de longues distances. Notons tout de même que la tête et les jambes ne souffrent pas de manque de dégagement.
En revanche, les passagers arrières devront se contenter d'être deux pour assumer pleinement leur espace. Même si en théorie la Matrix peut recevoir une troisième personne, il faut bien avouer que l'espace est limité et réservé uniquement à vos pires ennemis. Pire encore, l'assise est tellement basse qu'on se croirait assis dans un bain, et qu'il faut presque se lever pour apercevoir les routes qui nous entourent.
Notons cependant que l'espace de chargement de 1400 litres environ une fois les sièges abaissés, est abondant, et que les accessoires incluant une prise 115 volts de série, ne sont pas négligeables.
Petite randonnée sans soucis
Sous le capot de cette petite familiale moderne se cache un moteur 4 cylindres de 2,4 litres (la version de base reçoit le 1.8), développant quelques 156 chevaux. Et sans trop souffrir, faut-il le noter.
Il est vrai qu'en accélération brusque, le moteur rugit à coeur fendre, mais il reprend rapidement un petit ronron tranquille dès que l'on cesse de le solliciter avec trop de passion.
Jumelé à une traction avant et à une transmission automatique à 5 rapports, il se comporte comme prévu; évidemment, pas question de grande sportivité, mais en usage normal, rien à lui reprocher. Les accélérations sont linéraires, sans surprise, et les changements de rapport bien étagés permettent de conserver le régime moteur à un niveau idéal pour assurer le confort et l'économie.
Résultat? Au terme de mon essai d'une semaine, j'ai maintenu une moyenne de consommation de 8,2 litres environ en mode combiné, sans jamais faire le moindre effort de limiter ma consommation.
En matière de conduite cependant (bon, je le sais, je vais avoir l'impression de me répéter), la Matrix n'a rien d'une exaltante sportive. Elle réussit bien ce qu'elle entreprend, mais on apprécierait (comme dans presque toutes les Toyota d'ailleurs) un peu plus d'émotion lorsqu'on est à son volant.
Mais à ce prix, et avec une telle réunion d'éléments intéressants, la Matrix continue certes d'être un des meilleurs choix que Toyota propose.
photo:Toyota, Matthieu Lambert
En revanche, les sièges de tissu de notre version d'esssai, la Matrix XR, ne rendaient pas aussi confortable la randonnée. Trop rigides, ils ont une nette tendance à mal épouser mes formes (qui, disons-le ont pris une certaine expansion depuis quelques années), ce qui rend l'expérience moins agréable, surtout sur de longues distances. Notons tout de même que la tête et les jambes ne souffrent pas de manque de dégagement.
En revanche, les passagers arrières devront se contenter d'être deux pour assumer pleinement leur espace. Même si en théorie la Matrix peut recevoir une troisième personne, il faut bien avouer que l'espace est limité et réservé uniquement à vos pires ennemis. Pire encore, l'assise est tellement basse qu'on se croirait assis dans un bain, et qu'il faut presque se lever pour apercevoir les routes qui nous entourent.
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| Sous le capot de cette petite familiale moderne se cache un moteur 4 cylindres de 2,4 litres. |
Notons cependant que l'espace de chargement de 1400 litres environ une fois les sièges abaissés, est abondant, et que les accessoires incluant une prise 115 volts de série, ne sont pas négligeables.
Petite randonnée sans soucis
Sous le capot de cette petite familiale moderne se cache un moteur 4 cylindres de 2,4 litres (la version de base reçoit le 1.8), développant quelques 156 chevaux. Et sans trop souffrir, faut-il le noter.
Il est vrai qu'en accélération brusque, le moteur rugit à coeur fendre, mais il reprend rapidement un petit ronron tranquille dès que l'on cesse de le solliciter avec trop de passion.
Jumelé à une traction avant et à une transmission automatique à 5 rapports, il se comporte comme prévu; évidemment, pas question de grande sportivité, mais en usage normal, rien à lui reprocher. Les accélérations sont linéraires, sans surprise, et les changements de rapport bien étagés permettent de conserver le régime moteur à un niveau idéal pour assurer le confort et l'économie.
Résultat? Au terme de mon essai d'une semaine, j'ai maintenu une moyenne de consommation de 8,2 litres environ en mode combiné, sans jamais faire le moindre effort de limiter ma consommation.
En matière de conduite cependant (bon, je le sais, je vais avoir l'impression de me répéter), la Matrix n'a rien d'une exaltante sportive. Elle réussit bien ce qu'elle entreprend, mais on apprécierait (comme dans presque toutes les Toyota d'ailleurs) un peu plus d'émotion lorsqu'on est à son volant.
Mais à ce prix, et avec une telle réunion d'éléments intéressants, la Matrix continue certes d'être un des meilleurs choix que Toyota propose.
photo:Toyota, Matthieu Lambert
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