Aménagement intérieur |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Prendre place à bord du Sequoia n'est pas aussi pénible que de grimper dans Hummer H2, mais demande tout de même un petit effort physique. Les marchepieds offerts de série sont d'ailleurs présents afin d'accommoder ceux qui ne seraient pas nécessairement en mesure d'escalader l'Everest. Une fois à bord, on retrouve une parfaite symbiose de saveur américaine et de qualité de construction et de finition japonaise. Les matériaux utilisés sont de loin supérieurs à ce qui se retrouve dans les Tahoe, Expedition, Durango et Armada, et l'assemblage est aussi rigoureux que dans la plus onéreuse des Lexus. Cependant, l'habitacle reflète bien le caractère moins « show off » du Sequoia, en offrant une planche de bord totalement sans éclat. Noblesse oblige, la version Limited reçoit tout de même quelques boiseries, qui ne sont malheureusement pas faites de bois !
Une fois en place, le capitaine du navire apprécie la position de conduite élevée et l'excellente visibilité de tous les côtés. Les superbes cadrans Optitron se consultent très facilement, et donnent un aspect moderne à cet habitacle, qui en a bien besoin. Comme le veut la tradition chez Toyota, tout est simple et facile à utiliser. L'ergonomie est sans faille puisque tout est à la portée de la main. Seuls les boutons servant à l'activation des sièges chauffants m'ont semblé bizarrement placés.
 |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Avec un véhicule aussi imposant, il serait ridicule de ne pas avoir droit à un nombre important d'espaces de rangement. De ce côté, le Sequoia n'est pas à plaindre, puisqu'il offre plus de porte-gobelets qu'il n'en faut et tout l'espace nécessaire pour ranger même des objets aux dimensions imposantes. Vous n'avez d'ailleurs qu'à observer du côté de la console centrale de la rangée médiane, dans laquelle j'ai pu ranger un sac d'épicerie bien rempli et un 2 litres de boisson gazeuse.
 |
| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Les sièges des versions SR5 et Limited sont recouverts d'un cuir d'excellente qualité, qui vieillira sans doute très bien. Les baquets avant sont à la fois fermes et confortables, et procurent aux occupants tout le soutien nécessaire. Les ajustements sont nombreux, mais le siège du passager avant pourrait posséder un ajustement vertical de l'assise. À la rangée médiane, deux sièges capitaine tout aussi confortables sont offerts dans la version Limited. Quant à la banquette de 3e rangée, divisée en deux sections, son dossier totalement plat et son assise plutôt basse la rendent plutôt inconfortable. Il faut aussi savoir que comme dans la majorité des véhicules du genre, accéder à la banquette arrière demande une certaine souplesse. Et s'il vous vient l'idée de la retirer, sachez qu'il vous faudra une sacrée poigne pour effectuer l'exercice à vous seul.
Du côté de l'équipement, le Sequoia n'est pas aussi impressionnant qu'on pourrait le croire. Bien sûr, on y retrouve des accessoires comme les sièges chauffants, la climatisation automatique avant et arrière, le toit ouvrant, l'impressionnant système audio avec lecteur DVD arrière et le traditionnel ordinateur de voyage, mais certaines caractéristiques, à mon avis essentielles, sont absentes. Je parle notamment ici d'un système d'assistance au stationnement en marche arrière et d'un indicateur de basse pression des pneus, qui ne sont même pas disponibles en option. Quant au système de navigation, offert par le concessionnaire au coût de 2 956 $, il pourrait également être livré de série, du moins sur la version Limited.
