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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Si le Sequoia est un véhicule assez performant pour vous faire dénicher plusieurs contraventions pour excès de vitesse, il est également capable de vous obtenir une jolie collection de constats d'infraction pour avoir effectué ce qu'on appelle communément des « stops américains ». C'est qu'il est par malheur pourvu d'une pédale de frein trop progressive et si spongieuse, qu'il vous faudra appuyer beaucoup plus fort que la moyenne pour vous immobiliser. Et comme le frein moteur est presque inexistant sur ce modèle, la tâche n'est que plus ardue. Mince consolation, la répartition électronique de force de freinage assure un freinage bien réparti, qui réduit le tangage de la caisse lors d'un arrêt d'urgence.
Valeur
Si vous croyez que le Sequoia possède une valeur de revente de beaucoup supérieure à celle d'un GMC Yukon ou d'un Ford Expedition, vous êtes dans l'erreur. En fait, il est vrai qu'il se revend à un prix plus élevé, mais c'est simplement parce qu'il coûte plus cher à l'achat. La version Limited mise à l'essai, commande par exemple un prix astronomique de 65 855 $, supérieur de plus de 6 000 $ par rapport à celui d'un Nissan Armada LE mieux équipé. Pour vous donner une petite idée des déboursés, le Sequoia est un véhicule qui, lorsque vendu sans aucune option additionnelle, coûte un peu plus de 77 000 $ en incluant tous les frais et taxes, ce qui représente des mensualités de près de 1 500 $, si vous choisissez un terme de cinq ans. Ajoutez à cela une prime d'assurance qui se situera en moyenne autour de 2 500 $ par an, et une facture hebdomadaire d'essence d'environ 100 $, si vous parcourez en moyenne 25 000 kilomètres par an, et vous avez la preuve que de conduire un Sequoia coûte extrêmement cher. En revanche, il offre un taux de satisfaction supérieur et une fiabilité à toute épreuve, ce qui est loin d'être le cas pour tous les autres joueurs de la catégorie.
Conclusion
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