Après avoir testé successivement une Cayman, une 370Z et une XKR, j'aurais très bien pu me sentir déstabilisé par la conduite du grand Sequoia. Pas du tout. Hormis le fait d'avoir roulé sur la première chaîne de rue que j'ai rencontrée, je suis resté très impressionné par sa manoeuvrabilité, du moins à plus basse vitesse. La direction, malheureusement, constitue le pire défaut de ce véhicule. Elle est tellement légère qu'elle me forçait à embrasser le gazon à l'intérieur des bretelles en quittant l'autoroute. L'assistance électrique est telle que les roues ne posent aucune résistance quand on tourne le volant.
En ce qui concerne la consommation d'essence, il ne faut pas s'attendre à des miracles. D'ailleurs, c'est probablement la seule lacune du nouveau V8 -- il boit presque autant que celui de 5,7 litres (différence de 5 % au pire). Une moyenne à peine inférieure à 16 L/100 km est le mieux qu'on puisse espérer. Au moins, on peut rouler à 100 km/h en 6e à un régime ridiculement bas de 1500 tours/minute.
Ni le dernier, ni le moindre
Vendu au prix «raisonnable» de 48 320 $, le Toyota Sequoia SR5 2010 renferme pratiquement tout ce qu'un propriétaire moyen pourrait demander. Les concurrents, dont le Nissan Armada, le Chevrolet Suburban, le GMC Yukon XL et le Ford Expedition Max, exigent tous un supplément d'environ 7000 $. Oui, ils affichent un peu plus d'équipements de série, mais je ne vois pas pourquoi on devrait les choisir au lieu du Sequoia.
Avouons-le : c'est bien d'avoir un tel véhicule dans sa cour, car il nous donne vraiment l'impression d'être prêt à faire face à l'apocalypse. Et si jamais tout le monde meurt, eh bien, on pourra se réjouir d'avoir dépensé moins d'argent pour se le procurer. Blague à part, le Sequoia représente dignement ce club sélect. Il ne reflète peut-être pas le plus habile ou le plus luxueux, mais se révèle pourtant celui qui a le plus de gros bon sens.
photo:Philippe Champoux
En ce qui concerne la consommation d'essence, il ne faut pas s'attendre à des miracles. D'ailleurs, c'est probablement la seule lacune du nouveau V8 -- il boit presque autant que celui de 5,7 litres (différence de 5 % au pire). Une moyenne à peine inférieure à 16 L/100 km est le mieux qu'on puisse espérer. Au moins, on peut rouler à 100 km/h en 6e à un régime ridiculement bas de 1500 tours/minute.
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| C'est bien d'avoir un tel véhicule dans sa cour qui nous donne vraiment l'impression d'être prêt à faire face à l'apocalypse. |
Ni le dernier, ni le moindre
Vendu au prix «raisonnable» de 48 320 $, le Toyota Sequoia SR5 2010 renferme pratiquement tout ce qu'un propriétaire moyen pourrait demander. Les concurrents, dont le Nissan Armada, le Chevrolet Suburban, le GMC Yukon XL et le Ford Expedition Max, exigent tous un supplément d'environ 7000 $. Oui, ils affichent un peu plus d'équipements de série, mais je ne vois pas pourquoi on devrait les choisir au lieu du Sequoia.
Avouons-le : c'est bien d'avoir un tel véhicule dans sa cour, car il nous donne vraiment l'impression d'être prêt à faire face à l'apocalypse. Et si jamais tout le monde meurt, eh bien, on pourra se réjouir d'avoir dépensé moins d'argent pour se le procurer. Blague à part, le Sequoia représente dignement ce club sélect. Il ne reflète peut-être pas le plus habile ou le plus luxueux, mais se révèle pourtant celui qui a le plus de gros bon sens.
photo:Philippe Champoux
Toyota Sequoia SR5 V8 4.6L 2010
Toyota Sequoia SR5 V8 4.6L 2010
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