Montréal, QC -- On n'imagine plus la gamme Mercedes-Benz sans ses petites voitures de la Classe B et de la Classe C. Pourtant, il suffit de reculer dans le temps jusqu'au début des années 70 pour constater que, à l'époque, en Amérique du Nord, cette marque allemande n'offrait que de grandes voitures de luxe. Point.
Il aura fallu une crise du pétrole (automne 1973) et le désir d'étendre le rayonnement de la marque pour que naisse une petite Mercedes. « Certains membres de la direction de Daimler-Benz doutaient qu'on puisse en créer une qui offre le même niveau de qualité et de sécurité qu'une grande Mercedes », rappelle Werner Breitschwerdt, l'homme qu'on surnomme affectueusement le « père » de la Classe C.
Aujourd'hui âgé de 81 ans, cet homme, qui a cumulé plusieurs postes de direction au sein de Daimler-Benz, dont celui de président du directoire, demeure passionné par l'automobile. Ses yeux brillent quand il parle de la création de la 190 (la W 201, dans le jargon de l'entreprise). Nous l'avons rencontré à Montréal à la veille du Grand Prix du Canada. Il nous fait la genèse de la « Baby Benz ».
Un quart de siècle déjà !
Un quart de siècle s'est écoulé depuis l'apparition de la W 201, la berline compacte 190 qui deviendra la Classe C. Or, si, aujourd'hui, ce modèle est devenu un fleuron de la marque, à l'époque, sa création représentait une véritable révolution aux yeux de certains.
La W 201 n'a pas été la première petite Mercedes. Dans les années 30, déjà, le constructeur allemand a fabriqué une petite voiture à moteur arrière un peu plus grosse qu'une Volkswagen : la 130 (W 23). Plus près de nous, de 1953 à 1962, la Mercedes-Benz de grande diffusion, la 170 (ou W 120) affichait des dimensions comparables à celles d'une Classe C contemporaine. Mais à l'époque, cette berline servait de modèle de gamme moyenne. Les berlines qui lui succéderont adopteront des dimensions plus généreuses (W 123) et engendreront la Classe E actuelle.
Le président de Mercedes-Benz Canada, Marcus Breitschwerdt, un petit cousin de Werner Breitschwerdt, explique « Aujourd'hui, Mercedes-Benz est perçue par bien des gens comme un chef-d'oeuvre technologique ». En effet, il y a vingt-cinq ans, la marque visait essentiellement les créneaux de luxe et de prestige, surtout en Amérique.
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| Werner Breitschwerdt, le « père » de la petite Mercedes-Benz ! |
Il aura fallu une crise du pétrole (automne 1973) et le désir d'étendre le rayonnement de la marque pour que naisse une petite Mercedes. « Certains membres de la direction de Daimler-Benz doutaient qu'on puisse en créer une qui offre le même niveau de qualité et de sécurité qu'une grande Mercedes », rappelle Werner Breitschwerdt, l'homme qu'on surnomme affectueusement le « père » de la Classe C.
Aujourd'hui âgé de 81 ans, cet homme, qui a cumulé plusieurs postes de direction au sein de Daimler-Benz, dont celui de président du directoire, demeure passionné par l'automobile. Ses yeux brillent quand il parle de la création de la 190 (la W 201, dans le jargon de l'entreprise). Nous l'avons rencontré à Montréal à la veille du Grand Prix du Canada. Il nous fait la genèse de la « Baby Benz ».
Un quart de siècle déjà !
Un quart de siècle s'est écoulé depuis l'apparition de la W 201, la berline compacte 190 qui deviendra la Classe C. Or, si, aujourd'hui, ce modèle est devenu un fleuron de la marque, à l'époque, sa création représentait une véritable révolution aux yeux de certains.
La W 201 n'a pas été la première petite Mercedes. Dans les années 30, déjà, le constructeur allemand a fabriqué une petite voiture à moteur arrière un peu plus grosse qu'une Volkswagen : la 130 (W 23). Plus près de nous, de 1953 à 1962, la Mercedes-Benz de grande diffusion, la 170 (ou W 120) affichait des dimensions comparables à celles d'une Classe C contemporaine. Mais à l'époque, cette berline servait de modèle de gamme moyenne. Les berlines qui lui succéderont adopteront des dimensions plus généreuses (W 123) et engendreront la Classe E actuelle.
Le président de Mercedes-Benz Canada, Marcus Breitschwerdt, un petit cousin de Werner Breitschwerdt, explique « Aujourd'hui, Mercedes-Benz est perçue par bien des gens comme un chef-d'oeuvre technologique ». En effet, il y a vingt-cinq ans, la marque visait essentiellement les créneaux de luxe et de prestige, surtout en Amérique.
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| « La Mercedes-Benz 190 a été mise au point avec un niveau de sophistication plus élevé que pour toute autre Mercedes de l'époque » affirme Werner Breitschwerdt. |







