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Essai: Hyundai Elantra SE 2006

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Une compacte parmi tant d'autres
Une compacte parmi tant d'autres

Hyundai ne fait pas que renaître; elle est en plein essor. Le tout a commencé en 2005 avec le lancement du Tucson, suivi cette année par la mise en marché des toutes nouvelles Sonata, [link artid="43091"]Azera[/link] et [link artid="54659"]Accent[/link]. Les Santa Fe et Entourage 2007 ont été présentés en janvier dans le cadre du Salon international de l'auto de Détroit. En somme, il n'y a que l'Elantra et la Tiburon qui ne sont pas encore entrées officiellement dans une nouvelle génération.

Ce n'est qu'une question de temps, toutefois. La future [link artid="55880"]Elantra[/link] a été introduite en mars lors du Salon de l'auto de New York et, tel que prévu, elle a subi des changements en termes de taille et de look. En fait, elle a tellement été agrandie que l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) la considère comme une intermédiaire. Son équipement de série inclura notamment six coussins gonflables.

La berline Elantra se vend entre 14 995 $ (version GL) et 20 580 $ (SE). Le modèle à hayon varie de 15 395 $ à 20 980 $ (GT). Pour ma part, j'ai fait l'essai de la berline SE.

Design


L'Elantra arbore un look simple qui ne crée pas de vagues. Elle ressemble beaucoup à une version rétrécie de l'ancienne berline porte-étendard de Hyundai, la XG350, mais elle demeure quand même ordinaire comparée à la [link artid="31494"]Mazda3[/link] et la Honda Civic. Le modèle 5 portes à hayon est beaucoup plus attrayant. En effet, le hayon ajoute une toute nouvelle corde à l'arc de l'Elantra, qui semble enfin trouver sa raison d'être. La version supérieure GT se démarque par ses jantes en alliage à cinq bras et son aileron arrière. L'assemblage des panneaux extérieurs est très bon, mais la peinture a tendance à peler facilement.

L'habitacle de la voiture est fidèle à la philosophie fondamentale des Coréens. Un aménagement simple et non encombré est ce qui attend les passagers, en particulier le conducteur qui prend place derrière le volant. Les cadrans sont assez dégarnis et donc faciles à consulter. L'interface de la climatisation se compose de trois boutons rotatifs très simples à utiliser. En contrepartie, le contrôle de la radio est gêné par des touches trop petites qui sont difficiles à comprendre. Par ailleurs, les sièges sont
adéquatement confortables, autant à l'avant qu'à l'arrière. Les finitions sont aussi bonnes que dans une Toyota Corolla, mais les matériaux utilisés sont une coche en dessous de ceux qu'on retrouve dans une voiture japonaise.

Après une semaine pendant laquelle j'ai parcouru près de 600 km, je n'ai toujours pas trouvé une position de conduite confortable. Quel que soit l'ajustement apporté, je me retrouvais toujours trop loin du volant ou trop près des pédales. Autre élément qui m'a agacé: les timbres sonores de Hyundai. Ils sont forts et incroyablement irritants.

Mécanique

Ici, les choix ne sont pas très compliqués. Seul un moteur à quatre cylindres en ligne de 2,0 litres est offert. Il développe 138 chevaux par l'entremise d'une boîte manuelle à cinq vitesses ou d'une automatique à quatre vitesses. La direction à crémaillère est assistée. Les freins se composent de disques à l'avant et de tambours à l'arrière sur les versions GL et VE. La berline SE et le hatchback GT possèdent des disques aux quatre roues. Enfin, l'Elantra repose sur une suspension entièrement indépendante et sur des roues de 15 pouces (en acier ou en alliage, au choix).
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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