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Essai : Lexus ES 350 2007

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Je dois me faire vieux... elle me plaît !

Lexus a bien agi, à mon avis, en offrant deux berlines différentes dans les 40 000 $. Les deux modèles sont parés des mêmes vertus, mais offrent une expérience de conduite distincte l'un de l'autre.
 
(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
L'IS 250 à boîte de vitesses automatique coûte 38 000 $. Ajoutez les sièges en cuir et l'un des nombreux ensembles d'options et vous dépasserez facilement le cap des 40 000 $. L'IS 250, offerte en versions à propulsion et à transmission intégrale, montre un caractère plus sportif. L'ES 350, quant à elle, débute tout juste sous les 43 000 $. Étant une traction, sa personnalité est plutôt axée sur le luxe que sur la conduite sportive. Instinctivement, laquelle des deux préféreriez-vous ? Avant la semaine dernière, je croyais le savoir.

Même si elle utilise toujours la base de la Camry, l'ES 350 s'éloigne lentement de sa consoeur de Toyota. Le moteur est quasi identique; seule différence, la Lexus offre 4 époustouflants chevaux de plus que la Camry, pour un total de 272. La puissance du moteur est considérable, mais se fait sentir en douceur. La boîte automatique à 6 rapports accomplit son travail sans le moindre à-coup et constitue un partenaire de danse merveilleux pour le V6 de 3,5 litres.
 
(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
Durant un week-end en famille au New Hampshire, la moyenne de consommation de carburant indiquée à l'affichage du bloc d'instruments, à mon retour, était de 8,2 litres aux 100 kilomètres. Ce résultat est incroyable pour une berline à moteur V6 déplaçant une famille de quatre personnes. J'ai même vu la moyenne descendre jusqu'à 7,5 litres aux 100 kilomètres avant de franchir les collines du Vermont et de remonter le courant rapide de l'autoroute 10 au Québec.

Bon, cette Lexus n'est pas une berline à caractère sportif. J'ai poussé la voiture un peu pour connaître ses limites au chapitre de la tenue de route, et l'ES n'a guère apprécié. Je n'ai pu désactiver les systèmes d'antipatinage et de contrôle de la stabilité (je n'ai trouvé aucun bouton, en tous les cas); ils interviennent pour replacer la voiture en ligne droite, et c'est de cette façon qu'elle préfère être conduite. Il y a plus de roulis de caisse dans l'ES que dans l'IS, évidemment.
 
(Photo: Philippe Champoux, Auto123.com)
La suspension est calibrée pour le confort de roulement, et cela se sent. L'ES 350 survole les autoroutes et les routes de campagne, et il en faut pour déranger la sérénité de la voiture. La direction offre peu de sensations quand vous poussez la voiture un peu plus, mais en conduite normale, elle est parfaite.

La peinture couleur racinette de la Lexus (d'accord, ça s'appelle ambre nacré) n'est pas particulièrement excitante; cependant, elle se distingue des teintes traditionnelles. Pour 2007, l'ES reçoit les traits corporatifs L-Finesse comme les feux arrière et les phares en forme de parallélogramme, un couvercle de coffre élevé et une lunette quasi horizontale. À mon avis, elle est plus jolie que l'ES 330 2006.

Le système de clé intelligente de cette Lexus est excellent. Vous n'avez qu'à vous approcher de la voiture avec la télécommande dans votre poche et à poser la main sur la poignée de la porte qui se déverrouille d'elle-même; nul besoin d'appuyer sur un bouton sur la poignée comme c'est le cas d'autres systèmes similaires. De plus, un bouton permet de lancer le moteur. Amusant ! Je ne suis pas un voleur de voitures, mais je me demande s'il est plus difficile de voler une voiture qui démarre en appuyant sur un bouton plutôt qu'avec une clé. Peu importe, j'aime bien.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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