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Lexus IS 350 AWD 2012 : essai routier

Lexus IS 350 AWD 2012 | Photo : Sébastien D'Amour
Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Double personnalité
Quand Lexus s'est présentée au bâton avec sa berline IS en 2001, elle croyait faire un amorti sacrifice avec les buts remplis par les LS, ES et RX. Or, la compagnie a plutôt frappé un grand chelem.

Bizarrement, les marques japonaises ne semblent pas savoir comment réagir au succès. En effet, leurs modèles les plus populaires perdent toujours du terrain en se renouvelant. La Honda Civic 2012 le prouve très bien et, oui, la Lexus IS 2012 suit son exemple.

Lancée en 2006, la génération actuelle a fait des miracles (façon de parler) avec son moteur à six cylindres en ligne de 3,0 L développant 215 chevaux. Elle nous a même permis de rêver à une super berline sport à propulsion forte de quelque 300 chevaux et capable de rivaliser avec la BMW Série 3. Malheureusement, cela n'a pas été le cas et Lexus a raté une belle occasion de s'illustrer. L'édition spéciale IS F a bien retenu l'attention, mais pas très longtemps.

La jeune star
Bon, évidemment, la Lexus IS 350 AWD 2012 a quand même de belles qualités. Jusqu'à l'arrivée de la GS 2013, elle arborait le design le plus dynamique de toute la gamme, à l'exception des modèles F. Distinctive et joliment sculptée, la IS demeure le visage de la marque, du moins du côté des voitures. Le multisegment RX jouit de la plus grande notoriété chez Lexus et il en sera probablement ainsi pour plusieurs années encore.

La IS remplit bien sa mission en s'éloignant du design plutôt générique de ses grandes soeurs. Son habitacle a lui aussi un petit côté jeune et branché (pour une Lexus, on s'entend). Le bloc central provient de l'ancienne GS, ce qui est une bonne chose en raison des commandes simples à utiliser et de l'interface à écran tactile. Je peux tout de suite vous annoncer que la nouvelle GS est un cauchemar au plan de l'ergonomie.

Quatre adultes peuvent s'asseoir dans la IS, mais pas plus. Bien que les sièges avant s'avèrent confortables, leur look et le soutien qu'ils procurent ne sont pas à la hauteur de la concurrence, notamment chez Audi, Volvo, Infiniti et BMW. L'assemblage et la finition restent impeccables, par contre. Encore une fois, Lexus nous démontre tout son souci du détail.

Alambiquée
La division de prestige de Toyota prône la qualité, le raffinement, le luxe et le confort. Dommage que la Lexus IS 350 AWD 2012 fasse un peu exception. Voyez-vous, j'ai l'impression que deux équipes d'ingénieurs ont participé au développement de la voiture; chacune avait ses propres idées et aucune n'en est ressortie gagnante ou perdante.

Par exemple, en analysant de plus près l'aménagement intérieur, on découvre un bouton caché derrière le volant qui rend l'accélérateur plus sensible. Le conducteur est-il vraiment censé s'en servir? On dirait que Lexus a eu honte de l'ajouter.

Et que dire du son du moteur? Jusqu'à environ 4 000 tours/minute, le V6 de 3,5 L se montre aussi doux et docile qu'un chaton. Toutefois, au-delà de ce régime, les 306 chevaux semblent vouloir défoncer le capot et se mettre à galoper furieusement à travers le champ, trop excités de pouvoir enfin délier leurs pattes. J'aime un moteur qui fait sentir sa présence, mais pas de manière aussi cacophonique. Drôle d'idée...

Les bonnes manières
La Lexus IS 350 AWD 2012 se débrouille très bien sur la route. Comme on peut s'y attendre, elle privilégie beaucoup plus le confort de roulement que la maniabilité. Malgré tout, je l'ai trouvée plaisante à conduire dans la majorité des situations.

Son V6 fougueux sait comment s'y prendre pour déplacer de l'air. La boîte automatique à six rapports qui l'accompagne ne rate jamais un passage et son étagement lui permet de bien gérer le couple de 277 livres-pied. Attendez-vous à des sprints de 0 à 100 km/h en un peu moins de six secondes, ce qui est assez rapide.

Après avoir appuyé sur le fameux bouton et glissé le levier de vitesses en mode manuel, la IS 350 offre un bon divertissement. Par contre, les maigres pneus P225/45VR17 viennent vite limiter le plaisir. Clairement, il ne s'agit pas d'une berline sport.

La suspension entièrement indépendante favorise elle aussi le confort au détriment de la performance. Loin d'être molle, elle m'a paru trouver un bel équilibre qui se traduit par une conduite agréable au quotidien.

La direction contraste avec tout le reste de par sa lourdeur excessive. À basse vitesse, ça devient carrément irritant. Sur une note positive, les freins font du bon boulot.

La IS ou une autre
Mon essai routier de la Lexus IS 350 AWD 2012 m'a laissé plutôt indifférent. Normal pour une Lexus, direz-vous. Sans doute, mais les choses sont sur le point de changer avec la GS 2013.

La IS se démarque difficilement dans un créneau qui inclut de gros canons comme la BMW Série 3, l'Audi A4, la Volvo S60 et l'Infiniti G. La version que j'ai testée valait 52 850 $, un prix égal ou supérieur à toutes les voitures que je viens de mentionner.

Pour quelqu'un qui sait ce qu'il veut, la IS ne répondra probablement pas à ses besoins en raison de sa double personnalité. Ou peut-être que si. À vous de voir...

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    Expert automobile
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