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Essai de la Lexus IS 500 F Sport Performance 2022 : une question de F

Lexus IS 500 F Sport Performance 2022 | Photo : V.Aubé
Le meilleur taux d'intérêt
Vincent Aubé
Alors que nous vivons les derniers moments de la voiture à essence, les constructeurs cherchent à terminer en beauté avec des versions spéciales comme cette IS 500
Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, profil
Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, profil | Photo : V.Aubé

Auto123 met à l’essai la Lexus IS 500 F Sport Performance 2022.

Le monde de l’automobile a beaucoup changé au fil des vingt dernières années. Depuis le tournant du millénaire, l’industrie s’est brusquement tournée vers l’utilitarisme, mais également vers la connectivité, la conduite assistée, la sécurité pour tous et, évidemment, l’électrification. Mais, à travers ce tourbillon technologique, certaines marques persistent à offrir des voitures attachées au passé.

Du nombre, on pourrait nommer la Dodge Challenger moderne qui étire la sauce depuis 2008 ou même une certaine Volkswagen Golf GTI qui continue avec la même recette – évolutive, disons-le – depuis les années 70. Même Lexus a trouvé une manière de regarder en arrière avec des berlines comme la GS (qui nous a quitté il y a quelques saisons, cela dit) ou la LS, mais en matière de sportivité, rien n’arrive à la cheville de la berline IS… à part peut-être le coupé RC basé sur la même architecture.

Probablement pour une dernière fois – on croirait entendre Gerry Boulet ici (!) –, Lexus revient à l’avant-scène de la performance « abordable » avec l’IS 500 F Sport Performance. Pour ceux qui s’en souviennent, rappelons que Lexus a accouché de la berline IS F pour l’année-modèle 2008, la première et seule IS à avoir porté un gros V8 sous son capot, le même d’ailleurs que dans cette IS 500 2022.

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Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, calandre
Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, calandre | Photo : V.Aubé

Le hic dans cette histoire, c’est que l’IS 500 F Sport Performance ne porte pas officiellement l’appellation F, celle qui, il y a douze ans, était supposée faire la vie dure aux AMG, M et RS de ce monde. La première IS F a d’ailleurs réussi son pari, non pas en détrônant les ténors allemands, mais en démontrant que la performance existait ailleurs qu’en Europe.

Mais peu importe le nom que cette nouvelle IS vitaminée porte, les amoureux de grosses cylindrées et de roues motrices arrière sont servis une fois de plus, mais probablement pour une dernière fois, car cette façon de faire n’est plus aussi bien acceptée de nos jours pour une multitude de facteurs.

Nous avons récemment pu mettre à l’épreuve l’IS 500 F Sport Performance 2022… exclusivement sur la route, là où la majorité des propriétaires l’utiliseront d’ailleurs.

Avec un nom pareil…
Le nom de cette berline a très peu d’importance ici. Ce qu’il faut comprendre, c’est que cette IS 500 est la digne descendante de l’IS F, et ce, même si cette nouvelle variante semble plus proche des autres IS que de l’IS F qui était quasiment exotique en 2008.

Il est également étrange de constater que le coupé RC, étroitement lié à la berline IS, porte quant à lui l’authentique écusson F, mais pas la berline. En revanche, le prix demandé pour cette IS 500 F Sport Performance est de 72 900 $, contre 87 550 $ pour le coupé RC F. On peut donc affirmer que la berline IS 500 est une belle aubaine, lorsque comparée au coupé.

Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, moteur
Lexus IS 500 F Sport Performance 2022, moteur | Photo : V.Aubé

Le majestueux V8
Le coupé est peut-être plus exclusif, mais il partage son cœur avec la nouvelle IS 500. Le V8 atmosphérique de 5,0-litres est le même que celui implanté à bord de plusieurs produits Lexus, mais développe une puissance supérieure à celle de la première IS F quand même. En effet, face aux 416 chevaux et 371 lb-pi de couple de la première F, l’IS 500 livre plutôt 472 chevaux et 395 lb-pi de couple, des chiffres assez évocateurs de sa mission plus sportive.

Face aux plus récents missiles allemands – ou même italiens, n’oublions pas l’Alfa Romeo Giulia Quadrifoglio –, la Lexus IS 500 est quelque peu en retrait, mais se démarque tout de même de la compétition par sa mécanique atmosphérique qui prend vie entre 2 500 et 3 000 tr/min, la sonorité gutturale  qui rappelle à quel point l’être humain en général – ou du moins celui qui vous livre ses impressions de conduire en ce moment – adore le ronronnement d’un V8 qui hurle jusque dans les hautes sphères de son compte-tours, non loin des 7 000 tr/min.

Pour une musicalité encore plus convaincante, il faut sélectionner les modes Sport ou Sport+, ça va de soi!

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Vincent Aubé
Vincent Aubé
Expert automobile
  • Plus de 17 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 60 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 200 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque