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Mitsubishi Lancer Sportback 2009 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Mêmes qualités, plus d'espace
Mont-Tremblant, Québec -- Les Canadiens aiment les voitures à hayon, les Québécois les adorent. Le temps est bien choisi pour Mitsubishi de réintroduire la Lancer Sportback qui, cette fois-ci, est différente de la familiale de la génération précédente qui portait le même nom et qui n'était pas très populaire.

Alors, la nouvelle Sportback est, en principe, une version à cinq portes de la berline qui se vend de plus en plus chez nous. Mitsubishi a laissé partir plus de 8 600 Lancer à quatre portes en 2008 et s'attend de vendre environ 1 000 exemplaires de la Sportback durant son année fiscale en cours. Cela semble conservateur comme chiffre, mais la marque japonaise n'offre pas de version de base, dénudée d'équipement -- du moins pour l'instant.

La nouvelle Sportback est, en principe, une version à cinq portes de la berline.

Un choix de deux saveurs
La Sportback est commercialisée en versions GTS et Ralliart qui partagent la mécanique et les niveaux d'équipement de la berline.

La GTS dispose d'un 4-cylindres de 2,4 litres qui développe une puissance de 168 chevaux et génère un couple de 167 livres-pieds; notre voiture d'essai est équipée de la boîte de vitesses automatique à variation continue offerte en option. La voiture a plus que suffisamment de muscle pour se déplacer vigoureusement, et, à plein régime, le moteur n'est pas trop bruyant même si la boîte CVT le retient près de sa ligne rouge. Les sélecteurs montés au volant procurent des changements de rapports plutôt rapides.

La Ralliart, par contre, obtient un 2-litres turbocompressé qui, en principe, est une version plus docile de ce qui rugit sous le capot de la Lancer Evolution. Ses 237 chevaux mais, surtout, son couple de 253 livres-pieds à seulement 2 500 tours par minute procurent à la voiture un délai du turbo raisonnable mais des accélérations fulgurantes par la suite; pour ce qui est de la boîte séquentielle à double embrayage, elle martèle ses changements de rapports et confère à la Ralliart l'attitude d'une voiture de course. Le fonctionnement est un peu rude; il faut aimer cela pour l'apprécier.

La transmission intégrale est également de série dans la Ralliart et constitue un système similaire à ce qu'on retrouve dans l'Evolution, mais sans le contrôle actif du lacet (CAL). Il s'agit d'un différentiel arrière qui gère la puissance entre les roues gauche et droite. Tant pis.

La tenue de route est plutôt dynamique sur les deux modèles, quoique la Ralliart soit évidemment plus apte à se faire pousser à sa limite sur les routes sinueuses. Les deux sont amusantes à conduire, mais nous préférons la GTS pour un usage au quotidien.

La Sportback est commercialisée en versions GTS et Ralliart.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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