La Corée du Sud a intenté une poursuite à l’encontre de Nissan, accusant le constructeur d’avoir falsifié les données des émissions polluantes, notamment pour son modèle Qashqai au diesel, selon le quotidien Nikkei. De plus, le véhicule ne peut plus être vendu dans le pays jusqu’à nouvel ordre, et quelque 824 unités avaient fait l’objet d’un rappel. Nissan avait aussi écopé d’une amende de 340 millions de won (environ 377 000 $ canadiens).
Du côté de Nissan, les responsables ont démenti avoir manipulé les données et soutenu que les règles existantes ont été respectées à la lettre, ajoutant que le Qashqai avait subi les tests appropriés et qu’il avait reçu l’homologation du gouvernement sud-coréen.
Cette nouvelle poursuite s’ajoute à la longue liste des actions judiciaires prises envers les constructeurs depuis près d’un an, malmenant l’industrie automobile et ayant pour effet d’augmenter le scepticisme des consommateurs à l’égard des fabricants.