Vous pourriez peut-être penser qu’un écart de 3 000 tours se comble lentement, mais vous auriez tort. Le monteur monte tellement vite en régime dès le départ qu’en effleurant la pédale, l’aiguille monte à 4 000 tours puis revient en moins de temps que les paparazzi descendent sur une Lindsay Lohan intoxiquée… rapide, je vous dis.
Permettez-moi d’en remettre. J’attaque les virages du Mont-Tremblant depuis près de 15 ans, et jamais une machine ne m’a surclassé comme celle-ci. Je pilotais à 6.5-10ièmes (ne voulant rien briser), mais la voiture ne forçait pas plus que 4-10ièmes. Au bout du droit du fond, j’ai aisément atteint 225 km/h (ma meilleure prestation avait été 210 km/h dans une Cayman S), puis écrasé les freins avant le coin 10. J’aurais facilement pu lui permettre d’augmenter le rythme… mais j’étais le maillon faible.
Dans les virages et les S, la 458 restait bien plantée et gardait son sang-froid, et grâce à ladite E-Diff et les freins ABS performants, on a toujours l’impression de maîtriser la voiture. L’adhérence à l’entrée et la sortie des virages en S est imperturbable et phénoménale. Le pilote peut ainsi enfoncer le gaz plus tôt, sortir plus vite des virages et augmenter sa vitesse aux points chronos précis. Quelques tours de plus au volant de l’Italia, et je suis certain que j’aurais pu franchir le cap des 240 km/h de l’autre côté de la Bosse en perfectionnant ma ligne de course dans le virage 8.
L’Italia est un pur délice en piste. Elle survivrait clairement à tout pilote moyen et en aurait encore beaucoup à donner. Les freins n’ont jamais chancelé à mesure que je poussais plus fort et enregistrais de bons temps à la fin de la séance. La puissance monumentale de la voiture et la précision chirurgicale avec laquelle elle se fraye un chemin sur la piste en font la machine la plus éblouissante que j’ai jamais pilotée sur un circuit. Un point c’est tout.
Certains diront qu’il s’agit là du problème avec les Ferrari contemporaines, que le drame a complètement disparu. Je les comprends, car moi aussi je reviens toujours au bon vieux temps, où le conducteur était un conducteur, et il fallait soumettre une voiture dangereuse.
Peu importe, la Ferrari 458 Italia a terrassé et pratiquement ridiculisé toutes les autres voitures en piste ce jour-là, y compris une Bentley Continental Supersports, une Lamborghini Gallardo LP 570-4 Spyder Performante et une Audi R8 5.2.
Une machine qui ne demande qu’à être déchaînée, mais qui fait quand même preuve de grande classe. L’Ultime, quoi.
Permettez-moi d’en remettre. J’attaque les virages du Mont-Tremblant depuis près de 15 ans, et jamais une machine ne m’a surclassé comme celle-ci. Je pilotais à 6.5-10ièmes (ne voulant rien briser), mais la voiture ne forçait pas plus que 4-10ièmes. Au bout du droit du fond, j’ai aisément atteint 225 km/h (ma meilleure prestation avait été 210 km/h dans une Cayman S), puis écrasé les freins avant le coin 10. J’aurais facilement pu lui permettre d’augmenter le rythme… mais j’étais le maillon faible.
 |
| L’Italia est un pur délice en piste. (Photo: Sébastien D'Amour/Auto123.com) |
Dans les virages et les S, la 458 restait bien plantée et gardait son sang-froid, et grâce à ladite E-Diff et les freins ABS performants, on a toujours l’impression de maîtriser la voiture. L’adhérence à l’entrée et la sortie des virages en S est imperturbable et phénoménale. Le pilote peut ainsi enfoncer le gaz plus tôt, sortir plus vite des virages et augmenter sa vitesse aux points chronos précis. Quelques tours de plus au volant de l’Italia, et je suis certain que j’aurais pu franchir le cap des 240 km/h de l’autre côté de la Bosse en perfectionnant ma ligne de course dans le virage 8.
L’Italia est un pur délice en piste. Elle survivrait clairement à tout pilote moyen et en aurait encore beaucoup à donner. Les freins n’ont jamais chancelé à mesure que je poussais plus fort et enregistrais de bons temps à la fin de la séance. La puissance monumentale de la voiture et la précision chirurgicale avec laquelle elle se fraye un chemin sur la piste en font la machine la plus éblouissante que j’ai jamais pilotée sur un circuit. Un point c’est tout.
Certains diront qu’il s’agit là du problème avec les Ferrari contemporaines, que le drame a complètement disparu. Je les comprends, car moi aussi je reviens toujours au bon vieux temps, où le conducteur était un conducteur, et il fallait soumettre une voiture dangereuse.
Peu importe, la Ferrari 458 Italia a terrassé et pratiquement ridiculisé toutes les autres voitures en piste ce jour-là, y compris une Bentley Continental Supersports, une Lamborghini Gallardo LP 570-4 Spyder Performante et une Audi R8 5.2.
Une machine qui ne demande qu’à être déchaînée, mais qui fait quand même preuve de grande classe. L’Ultime, quoi.
Gallerie de l'article