Par applaudissements ou coups de klaxon, qui parmi vous devient excité et fébrile en pensant à ces deux voitures qui ont bâti leur réputation à la fin des années 1990 et au début des années 2000 en remportant de nombreux rallyes comme celui de Monte Carlo ou encore le Safari? Sans aucun doute, il s'agit de deux guerrières chevronnées provenant de deux clans différents qui ont développé et entretenu un véritable culte - et une féroce concurrence - au cours des deux dernières décennies.
Je suis en amour avec elles depuis environ 15 ans, soit la glorieuse époque des McRae (Subaru) et Makinen (Mitsubishi). J'ai regretté - et je regrette encore, d'ailleurs - le fait que nous, Canadiens, ayons dû attendre jusqu'en 2002 pour goûter à la WRX turbocompressée, en 2004 pour la STI et, comble du supplice, jusqu'en 2009 pour la Lancer Evolution. Je n'aurai peut-être jamais la chance de piloter une Evo IV ou V, voire une STI 1997, mais je peux maintenant me vanter d'avoir évalué, pour ne pas dire abusé, leur version moderne respective.
J'ai même eu plusieurs occasions de le faire. Il y a un bail, j'ai vécu une histoire torride avec la WRX sur une piste de course non loin d'ici. J'ai également assisté au lancement nord-américain de la Lancer Evo avant de la mettre à l'épreuve à Willow Springs, puis à Mont-Tremblant. En 2008 et 2010, j'ai enflammé les circuits de Calabogie et Mosport avec une WRX et une STI. Plus récemment, la Lancer Evo et la STI ont sué quelque peu pour moi et mon bon ami Bertrand Godin, ancien pilote de course, sur la piste de Mécaglisse.
Evo vs STI : les voitures
La rivalité entre les deux se compare à celle qui oppose la Volkswagen GTI à la Honda Civic Si ou encore la Chevrolet Camaro à la Ford Mustang. Dans cette bataille légendaire, les approches restent similaires, mais les façons de penser et d'attaquer diffèrent.
La Mitsubishi Lancer Evo 2010, représentante de la 10e génération (X), se présente comme une fougueuse et intrépide berline à traction intégrale animée par un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres développant 291 chevaux. La Subaru WRX STI 2011 prend elle aussi la forme d'une berline à traction intégrale, mais son moteur turbocompressé à quatre cylindres à plat de 2,5 litres produit 305 chevaux et un rugissement capable de faire décoller la moumoute de tonton Gérard. Quel beau mariage elles feraient... si seulement une d'entre elles laissait l'autre jouer le partenaire dominant!
En les regardant côte à côte, je dois avouer que le modèle dérivé de l'Impreza me rend perplexe, bien que je salue le retour du géant aileron arrière. La Lancer Evo arbore une silhouette plus épurée, un faciès plus agressif et des porte-à-faux généralement mieux équilibrés. Si nous avions utilisé la STI à hayon pour ce match comparatif, j'aurais sûrement formulé de meilleurs commentaires à l'endroit de la Subaru.
À l'intérieur, il est clair qu'un des deux manufacturiers a déployé plus d'efforts pour impressionner l'acheteur ordinaire (ce que je ne suis pas). Malgré sa présentation modernisée, le tableau de bord de la STI conserve un aspect bon marché et peu étudié, autant à l'oeil qu'au toucher. Chez Mitsubishi, personne n'a même tenté de donner à la plus sportive des Lancer une allure et une ambiance différentes, voire même plus huppées. Je lui remets donc un «A» pour son laxisme.
Tout ce qui importe, au fond, c'est la position de conduite, incluant le jeu de pédales, les sièges et le levier de vitesses. Ici, la Lancer Evo l'emporte grâce à ses sièges qui enveloppent et soutiennent mieux le corps. Après tout, on parle de Recaro! Les baquets en cuir (ou même ceux en tissu) de sa rivale manquent de profondeur. Vraiment, ils se placent une coche en dessous.
Je suis en amour avec elles depuis environ 15 ans, soit la glorieuse époque des McRae (Subaru) et Makinen (Mitsubishi). J'ai regretté - et je regrette encore, d'ailleurs - le fait que nous, Canadiens, ayons dû attendre jusqu'en 2002 pour goûter à la WRX turbocompressée, en 2004 pour la STI et, comble du supplice, jusqu'en 2009 pour la Lancer Evolution. Je n'aurai peut-être jamais la chance de piloter une Evo IV ou V, voire une STI 1997, mais je peux maintenant me vanter d'avoir évalué, pour ne pas dire abusé, leur version moderne respective.
J'ai même eu plusieurs occasions de le faire. Il y a un bail, j'ai vécu une histoire torride avec la WRX sur une piste de course non loin d'ici. J'ai également assisté au lancement nord-américain de la Lancer Evo avant de la mettre à l'épreuve à Willow Springs, puis à Mont-Tremblant. En 2008 et 2010, j'ai enflammé les circuits de Calabogie et Mosport avec une WRX et une STI. Plus récemment, la Lancer Evo et la STI ont sué quelque peu pour moi et mon bon ami Bertrand Godin, ancien pilote de course, sur la piste de Mécaglisse.
Evo vs STI : les voitures
La rivalité entre les deux se compare à celle qui oppose la Volkswagen GTI à la Honda Civic Si ou encore la Chevrolet Camaro à la Ford Mustang. Dans cette bataille légendaire, les approches restent similaires, mais les façons de penser et d'attaquer diffèrent.
La Mitsubishi Lancer Evo 2010, représentante de la 10e génération (X), se présente comme une fougueuse et intrépide berline à traction intégrale animée par un moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,0 litres développant 291 chevaux. La Subaru WRX STI 2011 prend elle aussi la forme d'une berline à traction intégrale, mais son moteur turbocompressé à quatre cylindres à plat de 2,5 litres produit 305 chevaux et un rugissement capable de faire décoller la moumoute de tonton Gérard. Quel beau mariage elles feraient... si seulement une d'entre elles laissait l'autre jouer le partenaire dominant!
En les regardant côte à côte, je dois avouer que le modèle dérivé de l'Impreza me rend perplexe, bien que je salue le retour du géant aileron arrière. La Lancer Evo arbore une silhouette plus épurée, un faciès plus agressif et des porte-à-faux généralement mieux équilibrés. Si nous avions utilisé la STI à hayon pour ce match comparatif, j'aurais sûrement formulé de meilleurs commentaires à l'endroit de la Subaru.
À l'intérieur, il est clair qu'un des deux manufacturiers a déployé plus d'efforts pour impressionner l'acheteur ordinaire (ce que je ne suis pas). Malgré sa présentation modernisée, le tableau de bord de la STI conserve un aspect bon marché et peu étudié, autant à l'oeil qu'au toucher. Chez Mitsubishi, personne n'a même tenté de donner à la plus sportive des Lancer une allure et une ambiance différentes, voire même plus huppées. Je lui remets donc un «A» pour son laxisme.
Tout ce qui importe, au fond, c'est la position de conduite, incluant le jeu de pédales, les sièges et le levier de vitesses. Ici, la Lancer Evo l'emporte grâce à ses sièges qui enveloppent et soutiennent mieux le corps. Après tout, on parle de Recaro! Les baquets en cuir (ou même ceux en tissu) de sa rivale manquent de profondeur. Vraiment, ils se placent une coche en dessous.
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| À l'intérieur, il est clair qu'un des deux manufacturiers a déployé plus d'efforts pour impressionner l'acheteur ordinaire. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com, Mitsubishi) |