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Pontiac G6 usagée

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Style et performances, mais gare aux problèmes de direction
Remplaçant la populaire Grand Am, la Pontiac G6 2005 a atterri en 2004 promettant plus de qualité, de performances, de style et de dynamique que sa prédécesseure. En larguant le nom Grand Am, la feu marque américaine envisageait clairement un nouveau départ dans le segment de la G6, et cherchait à ravir une part du marché à ses concurrentes japonaises.

Pontiac G6 2005 (Photo: Genral Motors)

D’abord offerte en tant que berline dotée d’un V6 de 3,5 litres et 200 ch en 2006, au fil du temps la G6 s’est déclinée en coupé et décapotable à toit rigide aussi.

Sur les premiers modèles, le 3,5-litres, jumelé à une boîte automatique à 4 rapports, entraînait les roues avant. Un 4-cylindres de 2,4 litres et 169 ch est entré en jeu plus tard, tout comme un V6 de 3,6 litres et 252 ch. On pouvait également opter pour un V6 coupleux de 3,9 litres. Les moteurs étaient assortis d’une boîte automatique ou manuelle à 6 rapports, selon le modèle.

Parmi les commodités, notons un toit ouvrant surdimensionné, des sièges en cuir chauffants, une chaîne Monsoon optionnelle, le télédéverrouillage et l’accès sans clé, OnStar, un climatiseur automatique, etc. Notez qu’on désignait les versions d’entrée de gamme par les lettres SE, tandis que les variantes GT, GTP et GXP offraient plus de puissance, de style et d’équipement, en ordre croissant.

Les propriétaires partageant leur expérience en ligne sont généralement ravis du look, de la valeur globale, de la qualité de la suspension, de la consommation et de tous les petits moteurs. Les termes « emballante », « sexy » et « sportive » reviennent souvent.

Les plaintes s’articulent surtout autour de la qualité de construction moins élevée que prévue, que le choix de matériaux à l’intérieur et l’apparition de bruits à mesure que la G6 vieillit, provenant notamment du toit ouvrant. Certains auraient souhaité des V6 moins gourmands, et d’autres une suspension davantage axée sur le confort. On parle aussi de commandes trop petites sur le volant et de manque de dégagement pour les jambes des grands conducteurs.

L’acheteur qui songe à une G6 usagée devrait noter que les premiers modèles, particulièrement ceux de 2005 et 2006, étaient reconnus pour leurs nombreux pépins électroniques. En effet, certains recommandent même d’éviter carrément les premières années de la G6.

Pontiac G6 2006 (Photo: Genral Motors)
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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