Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Essai à long terme de la Subaru Outback Wilderness 2022, 4e partie

Subaru Outback Wilderness 2022 | Photo : M.Crépault
Le meilleur taux d'intérêt
Michel Crépault
Promenons-nous dans les bois !

Cet été, nous vous proposons un examen en six parties de la toute nouvelle variante Wilderness de la Subaru Outback 2022. Aujourd'hui, la quatrième partie, alors que nous partons nous promener dans les bois.

À voir aussi : Essai à long terme de la Subaru Outback Wilderness 2022, 1e partie : l’origine et l’évolution d’une idée pas si « wild » que ça

À voir aussi : Essai à long terme de la Subaru Outback Wilderness 2022, 2e partie : sous toutes ses coutures

À voir aussi : Essai à long terme de la Subaru Outback Wilderness 2022, 3e partie : Rien ne vaut la route ! (On The Road Again !)

Quel est l’angle maximum de la pente que vous espérez grimper sans accrocher le nez du véhicule?

On l’appelle l’angle d’attaque (ou d’approche).

Pareillement, quel angle maximum pouvez-vous descendre sans que le pare-chocs arrière ne frotte contre le sol ?

Ça, c’est l’angle de surplomb (ou de départ, de fuite, de sortie, de chasse, alouette !).

Enfin, l’angle ventral (ou de rupture ou de crête) : l’angle maximal de l’obstacle que peut franchir le véhicule sans que le milieu de son plancher ne racle ledit obstacle.

On ne discute jamais de ces spécifications (les angles de rampe) quand il s’agit d’une automobile, qu’elle soit compacte, intermédiaire ou du style limousine. En deux mots, on s’en fout.

Consultez les véhicules à vendre près de chez vous

Subaru Outback Wilderness 2022, profil
Subaru Outback Wilderness 2022, profil | Photo : M.Crépault

Le monde vu de haut
C’est une autre histoire quand il s’agit d’utilitaires conçus expressément pour s’amuser dans les sentiers biscornus. On n’a qu’à penser, par exemple, au Jeep Wrangler. Dans sa version Unlimited, il présente des angles de 38,4 (attaque), 31,4 (sortie) et 20,8 (ventral) degrés, grâce en grande partie à sa garde au sol de 254 mm (10 po).

Plus un véhicule est haut sur pattes (et plus courts sont ses porte-à-faux, i.e. la partie de la carrosserie suspendue après l’essieu), plus il sera en mesure d’affronter des angles importants.

Cette vérité représente un gros morceau de l’âme du Subaru Outback Wilderness. Ce n’est pas un Jeep, ce n’est pas un utilitaire, c’est une familiale. Une station-wagon. Mais sans le faux bois sur les flancs.

Pourtant, on l’a grimpé sur des échasses.

On le sait, la chose est typique de Subaru. La plupart des membres de la famille s’enorgueillissent d’une garde au sol de 220 mm, sauf la WRX (135) et la BRZ (130). Et bien sûr la Wild qui préfère 230 mm (je suis tombé sur des textes de collègues qui mentionnaient 241 mm : c’est vrai aux États-Unis où la Outback des baroudeurs est livrée sans les plaques de protection sous le plancher, un équipement de série chez nous).

De cette hauteur découle des angles de rampe intéressants :  attaque de 19,6 degrés (contre 18,4 pour une Outback régulière mais quand même choyée à ce chapitre), départ de 23,6 degrés (21,7) et ventral de 21,2 degrés (sinon 19,4).

Pour nous aider à s’y retrouver, le bel écran central de 11,6 po de la Wild affiche l’angle d’inclinaison de la pente que le véhicule s’apprête à conquérir. Toutefois, s’il est utile de connaître la topographie du terrain, je me suis rendu compte que cette Subaru ne déteste pas se débrouiller par elle-même. Elle sait d’instinct quoi faire.

La Subaru Outback Wilderness 2022, avant la descente
La Subaru Outback Wilderness 2022, avant la descente | Photo : M.Crépault

Par ici la visite !
En tournée chez des amis à St-Hippolyte, j’ai eu l’occasion de tester la quincaillerie. La maison d’Élizabeth et Alain est juchée au sommet d’un bouton de végétation qui surplombe le lac Connelly. Leur château-fort de la sainte paix !

Ils stationnent leur Bolt dans une allée graveleuse plutôt pentue où le mari a bizouné une prise de recharge. Il faut ensuite s’enfiler des marches, presqu’autant qu’à l’Oratoire St-Joseph, pour aboutir au cocon.

En périphérie du domaine vert existe le sentier dit d’été qui se pointe jusqu’en haut de la colline, à deux pas de la maison. Très tentant quand on veut, les bras chargés, éliminer l’escalier de la pénitence. Mais encore faut-il pouvoir grimper là avec son véhicule.

Comme il avait plu dru durant les deux jours précédents, le chemin de terre et de pierres concassées était devenu meuble comme une motte de beurre oubliée sur le comptoir. Des ornières et des rigoles sillonnaient sa surface, cadeau de la récente pluie.

En voyant ça, j’ai dit à Alain : « Faut amener la Wilderness ici ! »

Ce que nous avons fait avec l’empressement de deux ados anticipant leur mauvais coup. N’eut été des maringouins qui ont fini par s’inviter au party, nous serions encore à monter et dévaler cette côte avec le zèle d’un cascadeur professionnel.

La Subaru Outback Wilderness 2022, lors de la descente
La Subaru Outback Wilderness 2022, lors de la descente | Photo : M.Crépault

Continuez à la page suivante

Michel Crépault
Michel Crépault
Expert automobile
  • Plus de 45 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 12 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 190 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque