# 3 Belle invention
Or, à l’arrière, la première chose que l’on remarque, c’est le trou. La fosse. Quand les deux places du fond servent, ce vide dans le plancher permet bien sûr d’empiler plus de bagages. Mais quand les sièges doivent s’effacer, cet abysse les avale. C’est le Stow’n Go, le système né en 2005 dans la Town & Country, l’ancêtre de la Pacifica, que l’on peut traduire par « Range & Part ».
On attrape d’abord la courroie marquée du chiffre 1 (« Élémentaire, mon cher Watson ! ») pour rabattre les appuie-têtes. En tirant ensuite sur la lanière 2, voyez le siège en entier basculer dans le creux. Simple comme bonjour et très ingénieux. Tellement que la Honda Odyssey, la Toyota Sienna et la Kia Sedona ont toutes repris l’idée à leur compte (Toyota l’a baptisée Split-n-Stow).
Comble du raffinement, déboursez plus chez Chrysler et le Stow’n Go s’électrifie. Un petit bouton et hop ! admirez la chorégraphie !

# 4 Une exception
À propos d’électricité, la Pacifica est célèbre pour sa version PHEV. Le même V6 Pentastar 3,6 litres de mon véhicule d’essai, mais à cycle Atkinson, est affublé en prime d’une batterie de 16 kWh pour permettre à cette Pacifica hybride rechargeable de parcourir environ 50 kilomètres en mode 100% électrique (la nouvelle Sienna 2021 sera hybride mais point enfichable). Bonne nouvelle, les sièges du fond de la variante PHEV bénéficient également du Stow'n Go.






