Derrière le volant, on reconnaît le bloc d'instrument de la dernière Maxima, qui comporte l'odomètre, le tachymètre, la jauge d'essence et de température. Comme sur le modèle original, on a conservé les trois cadrans circulaires centraux, inclinés vers le conducteur, qui se traduisent par un voltmètre, un manomètre d'huile et un mini-ordinateur de voyage. Le volant à trois branches gainé de cuir se prend bien en main, et est décoré d'appliques d'aluminium et du logo Z qui prend place au centre.
Heureusement, l'habitacle ne comporte pas que de points faibles, et est pourvu de deux baquets chauffants à commandes électriques, superbement dessinés, qui allient confort et fermeté. Les soutiens latéraux sont imposants et vous garderont bien en place. Seul point négatif, le siège du passager n'est pas ajustable en hauteur et est, à mon avis, positionné trop bas pour offrir une visibilité adéquate, même vers l'avant.
Du côté de l'équipement, la Z se défend bien. Elle offre tous les accessoires électriques y compris les sièges, la climatisation automatique, une superbe chaîne audio Bose avec chargeur de 6 CD et haut-parleur d'extrêmes-graves, la sellerie de cuir, un ordinateur de bord et plus encore. Contrairement au coupé, la version Roadster est offerte en configuration unique et n'offre, mis à part la boîte automatique, aucune option.
Mécanique
Comme sur la majorité des produits de la marque, la 350Z est équipée du populaire V6 de 3,5 litres à double arbre à cames en tête développant dans ce cas-ci, 287 chevaux. Non, vous ne trouverez pas de version turbocompressée sur la nouvelle Z, puisque la puissance offerte avec ce seul V6 est amplement suffisante et offre une plus belle plage d'accélération.
Évidemment plus puissant que celui de la Maxima ou même que celui de la G35 d'Infiniti, ce moteur offre de la puissance et du couple à tous les régimes, et ne demande qu'à frôler la zone rouge. De plus, sa sonorité symphonique vous poussera à peser sur le champignon pour le faire chanter. La voiture boucle le traditionnel 0-100 km/h en 6 secondes et peut atteindre 245 km/h en vitesse de pointe.
Le V6 de 3,5 litres est accompagné par une boîte manuelle à 6 rapports, très bien étagée, dont l'utilisation est agréable. Le levier de vitesses offre une courte course entre les rapports, mais s'avère parfois peu docile en manquant de souplesse. Même chose en ce qui concerne l'embrayage, dont la forte pression de la pédale fera souffrir celui qui doit obligatoirement s'embourber dans les congestions métropolitaines. Pour être moi-même demeuré plus de deux heures dans un trafic monstre, je peux vous dire que mon mollet gauche a redoublé d'effort !