Autre embûche: avant que Nanjing puisse amorcer la moindre production, elle doit s'entendre avec Shanghai Automotive Industry Corp. (SAIC).
Étant donné que MG-Rover a été placée sous tutelle en avril dernier, les droits de propriété intellectuelle pour les moteurs qui alimentent les véhicules des séries 25/ZR et 75/ZT sont maintenant détenus par SAIC. Cependant, tout laisse croire que les deux compagnies chinoises en viendront éventuellement à une entente. SAIC aimerait bien obtenir Powertrain Ltd. et son équipe de développement de moteurs en échange des droits pour produire les moteurs actuellement nécessaires aux véhicules MG-Rover.
Même si MG-Rover semble avoir intéressé de nombreux acheteurs potentiels, seulement trois candidatures sérieuses sont demeurées en lice jusqu'à la fin. Nanjing a réussi à devancer SAIC et David James, l'homme d'affaires britannique qui a proposé le Projet Kimber comme plan de relance pour MG. Nanjing a été en mesure de s'approprier cette dernière parce que son offre était «nettement supérieure aux autres, en
plus d'être inconditionnelle», si on se fie au groupe d'administrateurs Price Waterhouse Cooper. SAIC avait rattaché un certain nombre de conditions et, en bout de ligne, c'est ce qui a mené au choix de Nanjing. On rapporte que la proposition de James a été écartée car elle ne visait que l'achat de MG (ou MG avec Powertrain), laissant de côté la marque Rover et tous les autres atouts de la compagnie (R&D, usines, etc.). Il s'agissait clairement de la moins bonne des trois candidatures.
Bien que les jours de MG-Rover en tant que constructeur autonome soient maintenant choses du passé, l'arrivée d'un nouveau propriétaire officiel et légal signifie que la compagnie peut continuer à produire et potentiellement à développer des véhicules.
Par ailleurs, il a longtemps été spéculé que le nouvel acheteur de MG-Rover contribuerait à retourner la marque vers ses racines ainsi qu'en Amérique du Nord. Il y a une demande croissante pour les petites voitures sport économiques - un peu comme les premiers roadsters MGB, Triumph Spitfire et TR - et, en concevant un plan de marketing adéquat, Nanjing pourrait consacrer le retour sur notre sol de MG-Rover et de l'authentique roadster anglais abordable.
 |
| Nanjing doit s'entendre avec SAIC, étant donné que les droits de propriété intellectuelle pour les moteurs qui alimentent les véhicules des séries 25/ZR et 75/ZT sont maintenant détenus par sa rivale chinoise. (Photo: MG-Rover Group) |
Même si MG-Rover semble avoir intéressé de nombreux acheteurs potentiels, seulement trois candidatures sérieuses sont demeurées en lice jusqu'à la fin. Nanjing a réussi à devancer SAIC et David James, l'homme d'affaires britannique qui a proposé le Projet Kimber comme plan de relance pour MG. Nanjing a été en mesure de s'approprier cette dernière parce que son offre était «nettement supérieure aux autres, en
 |
| Nanjing a réussi à devancer les autres firmes candidates parce que son offre était «nettement supérieure aux autres, en plus d'être inconditionnelle.» (Photo: MG-Rover Group) |
Bien que les jours de MG-Rover en tant que constructeur autonome soient maintenant choses du passé, l'arrivée d'un nouveau propriétaire officiel et légal signifie que la compagnie peut continuer à produire et potentiellement à développer des véhicules.
Par ailleurs, il a longtemps été spéculé que le nouvel acheteur de MG-Rover contribuerait à retourner la marque vers ses racines ainsi qu'en Amérique du Nord. Il y a une demande croissante pour les petites voitures sport économiques - un peu comme les premiers roadsters MGB, Triumph Spitfire et TR - et, en concevant un plan de marketing adéquat, Nanjing pourrait consacrer le retour sur notre sol de MG-Rover et de l'authentique roadster anglais abordable.