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Acura RDX Tech 2011 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
La performance et la tenue de route en vedette
Petit format, grand caractère. L'Acura RDX 2011 conserve essentiellement la même formule qu'en 2010, année où il avait subi une importante mise à jour.

Bouillant moteur turbo
Comme tous les produits Acura, le RDX vise la performance, ce qui signifie qu'en plus des attributs propres aux VUS multisegments à traction intégrale, il a pour mission de stimuler et d'exciter tous ceux qui ont la chance d'agripper son volant en cuir.

L'Acura RDX 2011 conserve essentiellement la même formule qu'en 2010, année où il avait subi une importante mise à jour. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)

Son cœur prend la forme d'un coriace, pour ne pas dire bouillant moteur turbocompressé à quatre cylindres de 2,3 litres. Utilisant la technologie de contrôle des soupapes i-VTEC du constructeur nippon, il génère 240 chevaux à 6000 tours/minute et un couple de 260 livres-pied à 4500 tours/minute – des chiffres impressionnants pour un quatre-cylindres. Avant d'être répartie aux quatre coins via le système toutes roues motrices à super maniabilité d'Acura (mieux connu sous l'acronyme SH-AWD), la puissance est administrée par une boîte automatique à cinq rapports avec contrôle logique de l'inclinaison et sélecteurs de vitesses au volant.

Brutalité non désirée
Le fougueux moteur sous le capot autorise des sprints d'une intensité brute – parfois trop brute, d'ailleurs. Parmi ses qualités que j'admire vraiment, il y a une volonté incessante de travailler fort et un désir brûlant de s'aventurer près de la zone de régime critique. Dès qu'il quitte les blocs de départ, le RDX accélère avec un entrain remarquable, ne perdant jamais de momentum en chemin.

En revanche, je suis déçu par l'action de la pédale d'accélérateur (moins linéaire qu'elle le devrait) et tous ces petits bruits qui semblent inappropriés dans un véhicule aussi raffiné. Le manque de linéarité de l'accélérateur relève en partie du turbocompresseur, qui jette plus de charbon dans la cheminée que ce à quoi on s'attend généralement. Il en résulte une poussée plus explosive que celle commandée par le pilote. Évidemment, les propriétaires qui passeront du temps avec le RDX ajusteront leur pied, mais j'aurais aimé que ce soit le contraire.

La puissance du moteur est administrée par une boîte automatique à cinq rapports avec contrôle logique de l'inclinaison et sélecteurs de vitesses au volant. (Photo: Rob Rothwell/Auto123.com)
Rob Rothwell
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