Petit moteur, grosse cavalerie
On peut facilement présumer que la Giulietta tirerait son épingle du jeu dans le marché nord-américain des compactes, elle qui ne présente aucune faille évidente et offre de nombreux avantages, notamment en termes de motorisation.
De l'autre côté de l'Atlantique, les acheteurs choisissent parmi cinq moteurs, dont deux qui varient leurs réglages pour livrer un rendement différent. Si nous pouvons oublier l'option du diesel, du moins à court terme, le quatre-cylindres de 1,4 L de mon exemplaire a le plus de chances de faire le saut chez nous.
Quand? Eh bien, la rumeur veut que l'Alfa Romeo Giulietta devienne la nouvelle compacte du groupe Chrysler, remplaçant ainsi la Dodge Caliber. Rien n'est coulé dans le béton, mais une annonce devrait se faire au Salon de l'auto de Détroit 2012, en janvier. Restez branchés!
Ledit moteur MULTIAIR de 1,4 L se veut sensiblement le même qui anime présentement la Fiat 500. Dans la Giulietta, il fait équipe avec un turbocompresseur Honeywell afin de générer une puissance de 120 chevaux et un couple de 152 livres-pied. Mais attention : la version haute performance (Veloce) que j'ai testée produisait 170 chevaux et 180 livres-pied de couple.
Jumelée à une boîte manuelle comptant 6 rapports, celle-ci peut accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 7,5 secondes. En conduisant, j'ai vite réalisé que ce n'est pas tant l'enthousiasme du moteur qui rend gaga, mais plutôt la mélodie du turbocompresseur et le grognement des cylindres. Le premier siffle un crescendo qui reflète la pression accrue et sert d'agréable trame sonore au paysage qui défile.
Rêvons au col du Stelvio
Quel plaisir que de conduire l'Alfa Romeo Giulietta Veloce 2011! Le levier de vitesses et la pédale d'embrayage demandent un peu d'ajustement au début mais, par la suite, chaque seconde au volant devient un régal. La direction se montre communicative malgré un certain flou au centre. À haute vitesse, elle se raffermit joliment pour augmenter la sensation et procurer confiance au pilote. On peut en dire autant des freins à disque aux quatre roues, savamment calibrés et très compétents.
Mon bref essai routier m'a fait découvrir la campagne entourant Monticello, dans l'État de New York, et la suspension de la Giulietta s'est avérée bien adaptée à ce type de conduite, même quand la chaussée laissait à désirer. Dans tous les cas, elle se comporte mieux sur la route que les compactes et intermédiaires de Dodge et de Chrysler en ce moment.
Je le sais, car j'ai passé une semaine en compagnie de la Dodge Charger 2012. Bien que je salue les efforts évidents des ingénieurs pour améliorer son aérodynamisme, la nervosité et l'excitation modérées dont fait preuve sa petite cousine italienne viendraient nettement rehausser l'image et la réputation du groupe Chrysler.
On peut facilement présumer que la Giulietta tirerait son épingle du jeu dans le marché nord-américain des compactes, elle qui ne présente aucune faille évidente et offre de nombreux avantages, notamment en termes de motorisation.
De l'autre côté de l'Atlantique, les acheteurs choisissent parmi cinq moteurs, dont deux qui varient leurs réglages pour livrer un rendement différent. Si nous pouvons oublier l'option du diesel, du moins à court terme, le quatre-cylindres de 1,4 L de mon exemplaire a le plus de chances de faire le saut chez nous.
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| La version haute performance (Veloce) que j'ai testée produisait 170 chevaux et 180 livres-pied de couple. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |
Quand? Eh bien, la rumeur veut que l'Alfa Romeo Giulietta devienne la nouvelle compacte du groupe Chrysler, remplaçant ainsi la Dodge Caliber. Rien n'est coulé dans le béton, mais une annonce devrait se faire au Salon de l'auto de Détroit 2012, en janvier. Restez branchés!
Ledit moteur MULTIAIR de 1,4 L se veut sensiblement le même qui anime présentement la Fiat 500. Dans la Giulietta, il fait équipe avec un turbocompresseur Honeywell afin de générer une puissance de 120 chevaux et un couple de 152 livres-pied. Mais attention : la version haute performance (Veloce) que j'ai testée produisait 170 chevaux et 180 livres-pied de couple.
Jumelée à une boîte manuelle comptant 6 rapports, celle-ci peut accélérer de 0 à 100 km/h en seulement 7,5 secondes. En conduisant, j'ai vite réalisé que ce n'est pas tant l'enthousiasme du moteur qui rend gaga, mais plutôt la mélodie du turbocompresseur et le grognement des cylindres. Le premier siffle un crescendo qui reflète la pression accrue et sert d'agréable trame sonore au paysage qui défile.
Rêvons au col du Stelvio
Quel plaisir que de conduire l'Alfa Romeo Giulietta Veloce 2011! Le levier de vitesses et la pédale d'embrayage demandent un peu d'ajustement au début mais, par la suite, chaque seconde au volant devient un régal. La direction se montre communicative malgré un certain flou au centre. À haute vitesse, elle se raffermit joliment pour augmenter la sensation et procurer confiance au pilote. On peut en dire autant des freins à disque aux quatre roues, savamment calibrés et très compétents.
Mon bref essai routier m'a fait découvrir la campagne entourant Monticello, dans l'État de New York, et la suspension de la Giulietta s'est avérée bien adaptée à ce type de conduite, même quand la chaussée laissait à désirer. Dans tous les cas, elle se comporte mieux sur la route que les compactes et intermédiaires de Dodge et de Chrysler en ce moment.
Je le sais, car j'ai passé une semaine en compagnie de la Dodge Charger 2012. Bien que je salue les efforts évidents des ingénieurs pour améliorer son aérodynamisme, la nervosité et l'excitation modérées dont fait preuve sa petite cousine italienne viendraient nettement rehausser l'image et la réputation du groupe Chrysler.
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| À haute vitesse, la direction se raffermit joliment pour augmenter la sensation et procurer confiance au pilote. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |