Il y a 60 ans ce mois-ci, Aston Martin dévoilait un modèle qui allait devenir iconique à travers la planète, soit la mythique DB5. Précisément, cette dernière avait fait ses débuts dans le cadre du Salon de l’auto de Francfort de 1963.
Évidemment, son utilisation par un certain agent secret nommé James Bond au grand écran a grandement contribué à son aura. On a vu la voiture pour la première fois dans un des grands classiques de la série, soit Goldfinger.
La DB5 venait remplacer la DB4 qui avait été lancée à la fin des années 50. Celle-ci avait été un succès pour Aston Martin, mais rien n’a contribué à la faire passer à l’histoire. Esthétiquement, elle ressemble à la DB5, mais en l’observant, on note un traitement très différent à la hauteur des phares, notamment.
La DB5 se voulait plus moderne sur le plan conceptuel. Mécaniquement, elle faisait un énorme pas en avant. Son nouveau moteur, un 6-cylindres en ligne de 4,0 litres, proposait 282 chevaux, soit 40 de plus que le bloc de 3,7 litres de la DB4, aussi un 6-cylindres disposé en ligne. La vitesse de pointe de cette DB5 était d’environ 250 km/h, ce qui demeurait impressionnant pour l’époque.
La production de la DB5 n’aura duré que deux ans dans l’ancienne usine Aston Martin de Newport Pagnell. La compagnie l’a remplacé par la DB6 qui lui ressemblait beaucoup.
Au total, 887 coupés, 123 cabriolets et 12 familiales ont été assemblés. On parle donc d’une production limitée, ce qui fait que sur le marché d’aujourd’hui, les exemplaires restants valent leur pesant d’or.
Si vous rêvez de mettre la main sur une version, sachez qu’il vous faudra piger dans vos réserves, car les prix oscillent généralement entre un et deux millions de dollars canadiens. Vous pouvez toujours vous tourner vers une DB6, qui peut se trouver en excellente condition pour quelque 150 000 $ à 200 000 $.
