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Audi A6 4.2 2005

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Une voiture qui inspire autant qu'elle gâte
Le fonctionnement impeccable du légendaire système de traction intégrale quattro d'Audi est certes le plus haut fait d'armes de la A6 au
Le fonctionnement impeccable du légendaire système de traction intégrale quattro d'Audi est certes le plus haut fait d'armes de la A6 au plan de la motricité. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
plan de la motricité. Il garde les quatre pneus collés à la route comme du Velcro; de plus, je n'ai jamais vu les roues tourner dans le vide en démarrant sur des pentes mouillées.

Et cette merveilleuse adhérence n'est pas facilement compromise en virage, grâce à un châssis incroyablement stable qui maintient la voiture bien plantée sur ses pattes. La A6 repose sur une suspension indépendante aux quatre roues qui a été révisée pour 2005. À l'avant, on retrouve un design à quatre bras avec bras supérieurs et inférieurs, barre stabilisatrice, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs à gaz individuels; à l'arrière, il s'agit d'une configuration avec bras trapézoïdal, barre stabilisatrice, ressorts hélicoïdaux et amortisseurs à gaz individuels. Mon modèle d'essai était muni de l'Ensemble sport, qui se caractérise par des ressorts plus fermes ainsi que des roues en alliage coulé de 18 pouces à sept rayons avec pneus haute performance 245/40. Cet ensemble a réglé la question du
Mon modèle d'essai était muni de l'Ensemble sport, qui se caractérise par des ressorts plus fermes ainsi que des roues en alliage coulé de 18 pouces avec pneus haute performance. (Photo: Rob Rothwell, Canadian auto Press)
maniement comme un juge qui abat sa masse. Rien ne semblait ébranler la A6 une fois que j'avais choisi ma ligne et appuyé sur l'accélérateur. Si quelque chose devait se produire, le Programme de stabilisation électronique (ESP) d'Audi était prêt à intervenir et à tout remettre dans l'ordre.

Toutefois, en dépit des innombrables prouesses rendues possibles par l'Ensemble sport, je préfèrerais remplacer cette maniabilité digne d'une F1 par une conduite légèrement plus souple. À mon avis, une telle fougue est rarement de mise sur les sempiternelles routes détériorées du quotidien, d'où mon penchant pour le confort au détriment de la performance.

La forme profilée et aérodynamique de la A6 réussit très bien à éliminer la grande majorité du bruit causé par le vent. Malheureusement, les pneus
La forme profilée et aérodynamique de la A6 réussit très bien à éliminer la grande majorité du bruit causé par le vent. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
de performance Michelin Pilot Sport 245/40ZR18 de mon modèle d'essai ont quelque peu gâché cette tranquillité en créant plus de bruit que ce à quoi je m'attendais d'une voiture aussi raffinée. Cependant, ils avaient au moins le mérite d'immobiliser la voiture très rapidement lors des freinages d'urgence. À ce chapitre, le constructeur allemand a équipé la A6 de puissants freins à disque avec antiblocage aux quatre roues qui sont rehaussés par un régulateur de pression électronique (EBD). Étonnamment, ces freins m'ont paru un peu trop forts, entraînant une hyper sensibilité surtout à basse vitesse. N'empêche, tous les freinages sans exception se sont effectués dans le plus grand contrôle, sans saccade ni plongeon du nez.

En plus d'une puissance de freinage prodigieuse, le filet de sécurité de la A6 comprend des coussins gonflables frontaux pour le conducteur et le passager avant ainsi que des coussins latéraux pour le torse et la tête montés dans les sièges avant. En outre, les cinq places sont munies d'un appuie-tête actif et d'une ceinture de sécurité à trois points avec prétendeurs automatiques. Audi est également un des rares manufacturiers à inclure une trousse de premiers soins dans ses véhicules; dans la A6, elle est rangée à l'intérieur de l'accoudoir de la banquette arrière.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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