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Audi RS 5 2011 : premières impressions

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Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Mes attentes comblées
Difficile de ne pas succomber à son charme. En tout cas, la RS 5 a facilement capté l'attention et piqué la curiosité des passants dans les nombreux petits villages que j'ai traversés. Si vous ne croyez pas qu'il soit possible de l'adorer davantage, permettez-moi de vous ouvrir la porte toute grande pour vous montrer les somptueux sièges sport garnis de cuir Nappa aux coutures subtilement contrastantes et au logo RS incrusté – tout pour donner l'envie de se glisser derrière le volant (comme si la promesse d'une performance époustouflante n'était pas déjà suffisante).

L'Audi RS 5 2011 hérite dudit V8 de 4,2 litres, mais sa puissance a été augmentée à 450 chevaux au régime de 8250 tours/minute. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com)

Une fois parfaitement installé dans le siège du conducteur, on réalise que les commandes se manipulent assez aisément, du moins pour un habitué des modèles Audi. Sinon, il faut quelques minutes pour maîtriser le tout. Mais assez discuté de cela...

450 chevaux à la sauce quattro
L'Audi RS 5 2011 hérite dudit V8 de 4,2 litres, mais sa puissance a été augmentée à 450 chevaux au régime de 8250 tours/minute. Le couple maximal, quant à lui, s'élève toujours à 317 livres-pied. Le moteur jouit d'une transmission S-Tronic à double embrayage comptant sept rapports, laquelle fait équipe avec le système de traction intégrale quattro d'Audi.

La RS 5 ne propose pas la version de base de ce système déjà hyper efficace. En fait, elle exploite la toute dernière innovation en la matière, à savoir un différentiel Sport doté d'un nouvel engrenage à roue plate favorisant de meilleurs verrouillages à haute vitesse. De plus, un système de répartition active du couple varie intelligemment le couple dont profite chacune des roues en fonction des conditions de conduite. Bref, toujours et encore plus de motricité!

Bien que les routes rurales au nord-est de Munich posent un certain défi, aucune n'a fait travailler la RS 5. En vérité, la voiture n'a jamais sué. C'est d'ailleurs la seule chose que je trouve un peu regrettable dans cet essai routier. Un peu de temps sur un circuit aurait vraiment permis de voir de quel bois elle se chauffe.

Une fois parfaitement installé dans le siège du conducteur, on réalise que les commandes se manipulent assez aisément. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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