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Audi TT 3.2 quattro 2008 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
À l'arrière, n'y pensez même pas ! Ces deux places sont purement symboliques, mais on peut quand même attacher un enfant à bord si on avance le siège du passager avant, ce qui compromet sérieusement le dégagement pour les jambes de l'adulte qui y est assis. La TT est loin d'être une voiture pour toute la famille, mais je me suis quand même débrouillé à ce chapitre.

La chaîne audio fonctionne bien, mais ses commandes garnies d'aluminium sont glissantes : on peut toujours se rabattre sur les commandes montées au volant, mais quand même. Les rhéostats du système de climatisation présentent le même problème, mais puisqu'ils sont plus gros que les commandes de la radio, on peut les tourner plus facilement.

Le V6 de 3.2 litres peut être couplé à une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports ou à une automatique S tronic.

Du nerf sous le capot
Grâce à son moteur V6 de 3,2 litres développant 250 chevaux et produisant un couple de 236 livres-pied, la TT 3.2 quattro est rapide. Elle accélère de 0 à 100 km/h en 6,5 secondes et s'immobilise de cette vitesse en 38 mètres. Ma consommation moyenne de carburant se situe à 12,2 litres aux 100 kilomètres.

La boîte de vitesses manuelle à 6 rapports, offerte avec le V6 seulement, est agréable à utiliser. Elle manque légèrement de précision, par contre, et les changements du premier rapport vers le deuxième s'accompagne parfois de grincements. Disons que je préfère la boîte S tronic avec ses leviers de sélection montés derrière le volant, ce que j'ai bien aimé dans l'A3 3.2 que j'ai conduite l'an dernier.

Cette TT est également pourvue de la suspension Magnetic Ride. Grosso modo, les amortisseurs sont remplis d'un fluide magnétique (plutôt que de gaz ou d'huile), et leur rigidité variera selon les conditions de la route et les habitudes de changement de rapports du conducteur. Dans l'habitacle, on peut sélectionner le mode normal ou sport. La seule chose que je ressens avec cette suspension, c'est le roulement de la voiture qui passe de dur à très dur.

La transmission intégrale joue un grand rôle dans le comportement routier de cette voiture. Avec les quatre roues bien en contrôle, il n'y a pas grand-chose qui peut déstabiliser la TT 3.2 quattro. On écrase l'accélérateur, et on avance : pas d'effet de couple, pas de crissement de pneus. Même dans les pires courbes, celles qu'on a sous-estimées, la voiture colle à la route comme si elle vous disait : « Bon ok, je vais te sauver les fesses cette fois-ci, mais fais attention la prochaine fois. » La fois suivante, on oublie l'avertissement et on recommence, mais parce qu'on se sent en confiance.

Le système de transmission intégrale quattro d'Audi a toujours été considéré parmi les meilleurs.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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