Les sièges sont confortables et enveloppants à souhait. Quant à la position de conduite, elle est tout simplement idéale pour une voiture sportive, même si les pédales sont un peu trop rapprochées et nous forcent à garder les jambes un peu repliées en permanence.
Quand on a un cabriolet, on cherche évidemment à ouvrir le toit le plus souvent possible. Mais il arrive parfois qu'on veuille l'utiliser toit fermé. Ce qui n'est pas toujours heureux puisque, souvent, les bruits éoliens sont trop forts, ou la sonorité du moteur trop présente. Cette fois, on parle d'un bel équilibre, et la randonnée, même dans l'habitacle fermé, est agréable. On a même réussi à proposer un coffre plus vaste que les autres de la catégorie, sans être pour autant digne de celui d'une berline.
Le vent dans les voiles
Notre modèle d'essai n'était pas le plus performant de la gamme, mais le V6 de 3,2 litres fait tout de même le travail. On espérerait parfois un tantinet plus de puissance, mais il n'est certes pas à la traîne.
Comble de bonheur, il est également offert avec le système quattro et une boîte de vitesses S-tronic d'une grande précision qu'on peut exploiter avec aisance grâce aux leviers de sélection placés derrière le volant. Un petit plaisir qu'on se garde pour quelques élans plus sportifs, mais qu'on oublie facilement en mode de conduite plus relaxe.
En revanche, la suspension, bien que superbement efficace sur un circuit (je l'ai testée à Niagara on the lake), rend l'usage quotidien un peu plus ardu. Vous aurez l'impression de reconnaître à chaque passage tous les nids-de-poule du voisinage, ce qui risque fort de déplaire à votre passager. En revanche, la rigidité exceptionnelle du châssis élimine presque complètement toute torsion, même sans toit, ce qui n'est pas banal pour un cabriolet.
Malgré tout, la TT a du style, du chien et du coeur au ventre. En réalité, outre son allure, c'est pour la conduite qu'on l'achète. Et c'est justement ce qu'elle fait de mieux, se laisser conduire.
photo:Audi
Quand on a un cabriolet, on cherche évidemment à ouvrir le toit le plus souvent possible. Mais il arrive parfois qu'on veuille l'utiliser toit fermé. Ce qui n'est pas toujours heureux puisque, souvent, les bruits éoliens sont trop forts, ou la sonorité du moteur trop présente. Cette fois, on parle d'un bel équilibre, et la randonnée, même dans l'habitacle fermé, est agréable. On a même réussi à proposer un coffre plus vaste que les autres de la catégorie, sans être pour autant digne de celui d'une berline.
 |
| La rigidité exceptionnelle du châssis élimine presque toute torsion, même sans toit, ce qui n'est pas banal pour un cabriolet. |
Le vent dans les voiles
Notre modèle d'essai n'était pas le plus performant de la gamme, mais le V6 de 3,2 litres fait tout de même le travail. On espérerait parfois un tantinet plus de puissance, mais il n'est certes pas à la traîne.
Comble de bonheur, il est également offert avec le système quattro et une boîte de vitesses S-tronic d'une grande précision qu'on peut exploiter avec aisance grâce aux leviers de sélection placés derrière le volant. Un petit plaisir qu'on se garde pour quelques élans plus sportifs, mais qu'on oublie facilement en mode de conduite plus relaxe.
En revanche, la suspension, bien que superbement efficace sur un circuit (je l'ai testée à Niagara on the lake), rend l'usage quotidien un peu plus ardu. Vous aurez l'impression de reconnaître à chaque passage tous les nids-de-poule du voisinage, ce qui risque fort de déplaire à votre passager. En revanche, la rigidité exceptionnelle du châssis élimine presque complètement toute torsion, même sans toit, ce qui n'est pas banal pour un cabriolet.
Malgré tout, la TT a du style, du chien et du coeur au ventre. En réalité, outre son allure, c'est pour la conduite qu'on l'achète. Et c'est justement ce qu'elle fait de mieux, se laisser conduire.
photo:Audi
Gallerie de l'article