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Audi TT Roadster 3.2 quattro S Line 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Luc Gagné
Vive le soleil !
Que de puissance !
Fort de ses 250 chevaux, son V6 ne manque pas de souffle, bien au contraire. Cinq brèves secondes et des poussières suffisent à lancer ce petit roadster à 100 à l'heure. De plus, la boîte de vitesses manuelle offre un étagement adéquat des rapports et un maniement précis qui contribue à rendre la conduite stimulante.

Le V6 de 3,2 litres permet d'accélérer de 0 à 100 km/h en un peu plus de 5 secondes.

L'accélération très linéaire rend la TT d'autant plus agréable. Il n'y a pas d'à-coups agaçants causés par un turbocompresseur qui s'active soudainement, ni effet de couple gênant, comme on en ressent en conduisant une Mitsubishi Eclipse Spyder.

Son moteur, la TT le partage avec à peu près tout ce qui porte quatre anneaux entrelacés sur le capot : de l'A3 à l'A6, en passant par l'A4, l'A5 et, même, le nouvel utilitaire Q5. C'est un moteur souple et puissant qui développe beaucoup de couple à bas et à moyen régimes. Ce qu'il faut pour compenser la force d'inertie importante qu'on doit contrer pour mettre une intégrale du genre en mouvement.

Vive le soleil !
Ce qui rend le roadster TT si attrayant, outre ses performances enlevantes, c'est de pouvoir profiter du soleil à volonté. Une quinzaine de secondes et une légère pression sur un bouton suffisent pour replier la capote. Pour réduire les turbulences éoliennes parasites à haute vitesse, Audi a même prévu un saute-vent escamotable électrique qui se déploie en l'espace de quelques secondes.

Et puis, quand Mère Nature n'est pas de notre bord, une fois la capote relevée, on découvre un habitacle très accueillant où l'insonorisation permet d'apprécier la qualité de la reproduction sonore de la chaîne audio. Pas besoin d'augmenter le volume indûment pour bien entendre, ce qui oblige du coup à hausser le ton de la voix pour converser avec le passager. Vous savez, comme dans un Jeep Wrangler...

Quand la capote est abaissée, la visibilité périphérique est naturellement excellente. La ligne de caisse courbée vers le bas, aux deux extrémités de la voiture, y contribue largement. Cependant, avec la capote en place, la très petite lunette en verre (munie d'un dégivreur) limite considérablement le champ de vision arrière. Les manoeuvres de stationnement deviennent alors compliquées. Quelle ironie, pour un véhicule d'à peine quatre mètres !

Lorsque la voiture atteint 120 km/h, un petit déflecteur situé à l'arrière se déploie automatiquement.
Luc Gagné
Luc Gagné
Expert automobile
  • Plus de 30 ans d'expérience en tant que journaliste automobile
  • Plus de 59 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à plus de 150 lancements de nouveaux véhicules en carrière en présence des spécialistes techniques de la marque