En fait, c'est justement lors d'une conduite prolongée que cette fabuleuse berline compacte allemande prend vie. Elle est remarquablement calme et stable à haute vitesse, communiquant au conducteur les moindres détails
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| Au fil des ans, BMW n'a cessé d'établir des standards avec la maniabilité de ses berlines et coupés de Série 3; la 330i 2006 est assurément la consécration de ce beau travail. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
de la route et enchaînant les courbes avec une facilité et une assurance déconcertantes. Dès que l'on s'engage dans une manoeuvre d'évitement, la 330i enfonce ses griffes, en l'occurrence des gros pneus de 18 pouces (optionnels), dans la chaussée et se précipite dans la direction exacte voulue, et ce, sans aucun effet de survirage ou d'embardée.
Au fil des ans, BMW n'a cessé d'établir des standards avec la maniabilité de ses berlines et coupés de Série 3; la 330i 2006 est assurément la consécration de ce beau travail. La voiture affiche une répartition du poids quasi parfaite de 50/50 entre l'avant et l'arrière, ce qui favorise sans aucun doute sa suspension avant indépendante en aluminium et sa suspension arrière à cinq bras. Pour gérer le châssis, BMW a doté la Série 3 de son Contrôle dynamique de la stabilité (DSC), une technologie de sécurité qui intervient dans l'imminence d'une perte de contrôle. Et croyez-moi: pour perdre le contrôle de cette voiture, il faut vraiment la pousser à l'extrême des extrêmes.
Étonnamment, la conduite athlétique de la 330i avec suspension sport ne s'accompagne pas d'un roulement intraitable pour les vieux os. En effet,
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| La mélodie raffinée du moteur I-6 de 3,0 litres, de zéro à 7000 tr/min, est littéralement enivrante. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
cette BM est pas mal civilisée quand vient le temps de circuler en ville, où les routes sont souvent atroces. Même si elle ne se compare pas à une Lexus à cet égard, on ne peut pas dire que la 330i est un véhicule qui fera allonger la file d'attente chez le chiropraticien du coin.
Outre son roulement ferme mais tolérable, le modèle 2006 offre à ses occupants un habitacle hermétique et insonorisé contre les bruits agaçants de la route et du vent. La principale source auditive de la 330i est pour le moins riche, délicieuse et hautement satisfaisante. Je parle ici du son que l'on entend en appuyant sur le bouton de démarrage monté sur le tableau de bord et qui fait rugir le moteur I-6 de 3,0 litres. La mélodie de ce dernier,
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| Au total, 255 chevaux et 220 lb-pi de couple sont transmis aux roues arrière. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
de zéro à 7000 tr/min, est tellement raffinée que l'on a l'impression de se trouver en présence d'une turbine.
BMW a fait fi de la tendance mondiale de migrer vers des configurations de moteurs en «V» pour demeurer fidèle à ses moteurs à cylindres en ligne. Je suis d'ailleurs le premier à applaudir cette résolution, d'autant plus que la compagnie a vraiment mais vraiment raffiné ses moteurs au point où ils approchent la perfection. C'est du moins l'impression que l'on a en déclenchant du pied droit la furie des 255 chevaux, appuyés par un couple solide de 220 lb-pi qui est disponible dès 2750 tr/min.
