Une technologie simple
Pour fonctionner, l'Hydrogène 7 utilise de l'hydrogène liquide injecté directement dans un réservoir occupant plus de la moitié du coffre. Encore une fois, dans une voiture dédiée uniquement à cet usage, le réservoir serait intégré au châssis, limitant la perte d'espace.
L'hydrogène refroidi à -253 degrés Celsius est lancé dans le réservoir. Il s'écoulera ensuite par une petite canalisation où, en le chauffant, on le transformera en gaz. C'est ce gaz qui sera injecté dans le cylindre et entraînera l'explosion.
Simple, expliquée de cette façon, mais la technologie est cependant fort complexe. Le simple stockage de l'hydrogène dans la voiture, par exemple, a représenté un défi de taille, et il a fallu faire des choix sur le mode de conservation.
Même chose pour les systèmes de sécurité chargés de détecter les fuites (un clignotant rouge est inséré dans la portière, par exemple, avertissant immédiatement passagers et conducteurs de la présence de gaz dans l'habitacle) ou pour la gestion de la pression.
Pas facile à remplir
Autre détail non négligeable, c'est l'alimentation. Il a fallu travailler de concert avec d'autres compagnies pour développer un système de boyaux qui s'arriment hermétiquement à la voiture pour assurer un remplissage sans risque. Une fois totalement vide, la voiture exigera environ huit minutes de remplissage, mais la séquence pour y parvenir est complexe : arrimage manuel, contrôle automatisé, purge et refroidissement des tuyaux et, enfin, remplissage proprement dit.
« Lors de la commercialisation générale, un système automatique sera installé sur les pompes », a expliqué l'ingénieur au projet, Alvaro Sousa. Mentionnons cependant qu'il n'existe, pour le moment, aucune infrastructure en ce sens.
Une fois le tout complété et le moteur en marche, il ne ressort de l'échappement que de la vapeur d'eau, une eau d'ailleurs plus pure que celle de Los Angeles selon les analyses récentes.
« Pour le moment, il ne s'agit que de prototypes que nous réservons à des fins de marketing. Nous avons même assis de grandes vedettes comme Brad Pitt à l'intérieur pour faire comprendre l'importance de ce développement et nous ferons une tournée nord-américaine au cours des prochains mois. BMW est persuadée que l'hydrogène est la voie de l'avenir, et nous avons les outils pour le prouver », a conclut Jason Perron.
photo:Marc Bouchard
Pour fonctionner, l'Hydrogène 7 utilise de l'hydrogène liquide injecté directement dans un réservoir occupant plus de la moitié du coffre. Encore une fois, dans une voiture dédiée uniquement à cet usage, le réservoir serait intégré au châssis, limitant la perte d'espace.
L'hydrogène refroidi à -253 degrés Celsius est lancé dans le réservoir. Il s'écoulera ensuite par une petite canalisation où, en le chauffant, on le transformera en gaz. C'est ce gaz qui sera injecté dans le cylindre et entraînera l'explosion.
Simple, expliquée de cette façon, mais la technologie est cependant fort complexe. Le simple stockage de l'hydrogène dans la voiture, par exemple, a représenté un défi de taille, et il a fallu faire des choix sur le mode de conservation.
Même chose pour les systèmes de sécurité chargés de détecter les fuites (un clignotant rouge est inséré dans la portière, par exemple, avertissant immédiatement passagers et conducteurs de la présence de gaz dans l'habitacle) ou pour la gestion de la pression.
L'hydrogène refroidi à -253 degrés Celsius est lancé dans le réservoir. |
Pas facile à remplir
Autre détail non négligeable, c'est l'alimentation. Il a fallu travailler de concert avec d'autres compagnies pour développer un système de boyaux qui s'arriment hermétiquement à la voiture pour assurer un remplissage sans risque. Une fois totalement vide, la voiture exigera environ huit minutes de remplissage, mais la séquence pour y parvenir est complexe : arrimage manuel, contrôle automatisé, purge et refroidissement des tuyaux et, enfin, remplissage proprement dit.
« Lors de la commercialisation générale, un système automatique sera installé sur les pompes », a expliqué l'ingénieur au projet, Alvaro Sousa. Mentionnons cependant qu'il n'existe, pour le moment, aucune infrastructure en ce sens.
Une fois le tout complété et le moteur en marche, il ne ressort de l'échappement que de la vapeur d'eau, une eau d'ailleurs plus pure que celle de Los Angeles selon les analyses récentes.
« Pour le moment, il ne s'agit que de prototypes que nous réservons à des fins de marketing. Nous avons même assis de grandes vedettes comme Brad Pitt à l'intérieur pour faire comprendre l'importance de ce développement et nous ferons une tournée nord-américaine au cours des prochains mois. BMW est persuadée que l'hydrogène est la voie de l'avenir, et nous avons les outils pour le prouver », a conclut Jason Perron.
photo:Marc Bouchard