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BMW i3 2014 : la nouvelle réalité du transport urbain

Le meilleur taux d'intérêt
Mathieu St-Pierre
Détermination dans le design
Première de la série « i », la BMW i3 2014 est un projet qui a débuté sur une feuille blanche il y a 5 ans. D'abord, les concepteurs se sont penchés sur sa forme et son volume. Puisqu'ils voulaient créer un véhicule urbain, des dimensions compactes devenaient capitales. En même temps, ils ont insisté pour rendre l'habitacle spacieux. Mission accomplie dans les 2 cas.

Le design, il va sans dire, joue un rôle tout aussi crucial. En travaillant sur un nouveau genre de voiture électrique, BMW n'a fait appel à aucune convention ni aucun compromis, à part le fait de miser sur une propulsion comme toute bonne BMW.

À l'instar d'une majorité de voitures électriques modernes, la i3 place la batterie au centre, entre les essieux. Or, cette dernière pèse près de 250 kilos, d'où l'intérêt d'envisager le PRFC (autrefois réservé aux plus grandes voitures sport) pour sa fabrication. Grâce à ce matériau, les ingénieurs ont amplement compensé la batterie en réduisant le poids total d'environ 300 kilos.

Vraiment, BMW a pensé à tout. Le système d'entraînement et la batterie sont faciles à retirer du châssis, ce qui permettra d'en installer des plus puissants et plus efficaces dans les années à venir.

BMW i3 2014 habitacle
Photo: Mathieu St-Pierre

Le rôle de BMW dans la course électrique
Se pourrait-il que les produits de BMW se vendent si bien parce qu'ils savent se montrer très avant-gardistes et désirables? La BMW i3 2014 en fera-t-elle autant? Considérant sa nature révolutionnaire dans le domaine du transport urbain durable, je crois que oui.

Son prix freinera-t-il les ventes? Qu'en est-il de son look particulier? L'émergence de Tesla et son côté très tendance attireront-ils davantage les acheteurs potentiels? Tout ça reste à voir.

Chose certaine, la i3 n'entend pas à rire et ne veut faire aucun compromis. Elle deviendra la version électrique de « l'ultime machine de conduite » au cœur de la philosophie de BMW.

Par ailleurs, il faut penser que l'investissement dans la i3 – et la future i8 – rapportera aussi des fruits avec les nouveaux modèles à essence de BMW, qui emprunteront quelques-unes de ses technologies. Audi peut suivre le même raisonnement avec sa R8 e-tron.

Pour le consommateur

BMW sait que l'autonomie représente la principale raison pour ne pas acheter une voiture électrique. Or, toutes les craintes des consommateurs seront vite dissipées avec son programme en 4 étapes qui rendra l'adoption d'une i3 aussi conviviale et facilitatrice que possible.

Au menu : recharge à domicile, recharge publique, mobilité flexible (accès à d'autres véhicules BMW pour effectuer de long voyages) et services d'assistance via téléphone intelligent (par exemple pour surveiller l'état de la batterie).

De plus, les acheteurs de la BMW i3 2014 pourront faire installer un système d'autonomie prolongée qui consiste en un moteur à essence dont le rôle sera de maintenir un niveau de charge constant une fois une certaine limite atteinte. L'autonomie passera alors de 160 à 290 kilomètres environ.

La BMW i3
Nous assistons probablement à un tournant de l'histoire. L'avenir nous dira si les efforts déployés en valaient la peine, mais l'ampleur de ceux de BMW nous laisse croire que le fabricant allemand n'a pas du tout l'intention d'échouer.

Dans le pire des scénarios, la i3 aidera tout simplement BMW à respecter la nouvelle norme européenne d'émissions de CO2 qui obligera tous les constructeurs à afficher une moyenne de 95 g/km dès 2020.

BMW i3 2014 vue de coté
Photo: Mathieu St-Pierre


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Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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