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BMW Z4 3.0i 2004

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Le meilleur taux d'intérêt
Rob Rothwell
Voilà de quoi sont faits les rêves
L'instrumentation de la Z4 est petite mais tout de même bien lisible à travers la partie supérieure du volant à trois bras orné d'aluminium. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
À court terme, je me suis senti très à l'aise dans le siège du conducteur, à la fois chauffant et réglable électriquement. En revanche, à long terme, j'ai dû endurer le manque de support des cuisses, résultat des coussins de sièges courts et d'une incapacité à ajuster le support lombaire pour remédier à la situation. Les appuis latéraux sont corrects, mais certainement pas aussi bons que des Recaro. L'instrumentation de la Z4 est petite mais tout de même bien lisible à travers la partie supérieure du volant à trois bras orné d'aluminium, qui comporte soit dit en passant des contrôles audio à trois et à neuf heures.

Par contre, ce qui est un peu moins lisible est le mince écran de navigation au centre de la console; dès que le soleil frappe la surface, il devient complètement inutile. Ce défaut pourrait rapidement devenir fatigant, surtout que la plupart des acheteurs de cabriolets aiment les promenades ensoleillées. Toutefois, quand le mercure descend, les sorties d'air de la Z4 crachent de la chaleur comme une vraie usine nucléaire en fusion - intéressant pour les consommateurs canadiens.

Malheureusement, quand elle est rabaissée, la capote n'est pas protégée sous une couverture anti-tonneau (contrairement à plusieurs cabriolets rivaux). (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Passons maintenant à la capote. En une seule pression d'un bouton, celle-ci s'enlève plus vite que des pantalons dans une colonie de nudistes. Malheureusement, quand elle est rabaissée, la capote n'est pas protégée sous une couverture anti-tonneau (contrairement à plusieurs cabriolets rivaux). Quoique la partie principale se replie bien à plat derrière les sièges, le tout n'offre pas de jonction parfaite entre la carrosserie et l'habitacle de la voiture. (Le Crossfire cabriolet de Chrysler est sans contredit le meilleur exemple à suivre à ce chapitre.) Néanmoins, la Z4 a réussi à m'impressionner avec son coffre relativement spacieux pour ce type de voiture. De plus, la capote souple se clenche hermétiquement lorsqu'elle est déployée, ce qui est une bonne chose à ce temps-ci de l'année. Je n'ai jamais eu froid pendant ma semaine d'essai, même lors de sorties en soirée.

Les 225 chevaux de la Z4 peuvent la faire passer de zéro à 100 km/h en 6,3 secondes, mais sa conduite basse et sa nature cabriolet la font paraître plus rapide. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Mais détrompez-vous, j'ai bien eu quelques frissons! Car même si le moteur I-6 de 3,0 litres de la Z4 n'offre qu'une accélération de zéro à 100 km/h en 6,3 secondes, le fait d'être assis si près du sol m'a permis de me sentir plus rapide qu'à bord d'une 745Li (bien sûr, dans les faits, ce n'est pas le cas). Le moteur développe 225 chevaux à 5900 rpm et un couple de 214 lb-pi à un modeste 3500 rpm - des chiffres plus ou moins impressionnants si on compare avec une 350Z cabriolet mais tout de même raisonnables considérant le poids léger de la Z4, soit 1360 kg (2998 lb). Ce doux I-6 est doté de la technologie double-VANOS de calage variable des soupapes, qui garantit un couple dévastateur peu importe le régime du moteur. Si vous êtes familier avec les groupes motopropulseurs à six cylindres en ligne de BMW, qui sont aussi raffinés qu'athlétiques, vous comprendrez d'emblée les plaisirs auxquels je fais référence, entre autres celui d'une accélération fluide et sans hésitation.

La transmission manuelle à six vitesses de BMW n'est jamais indécise ou imprécise dans son activation. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press)
Mon modèle d'essai était muni de l'extraordinaire transmission manuelle à six vitesses de BMW. Bien qu'elle n'offre pas les changements de rapports les plus courts dans l'industrie, son levier n'est jamais indécis ou imprécis dans son activation. Je pouvais le déplacer dans chacune des encoches sans douter que le rapport était bien engagé. Typique à BMW, l'entraînement de la Z4 est compact et ne produit aucun mouvement saccadé. Une telle précision mécanique a également pu être observée du côté de la pédale d'embrayage qui, malgré un long débattement, s'est montrée fluide et résolument progressive. L'effort requis est par surcroît bien modéré, tandis que l'engagement arrive tard mais sans causer de surprises.
Rob Rothwell
Rob Rothwell
Expert automobile
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