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| On ne note pas le moindre «temps mort» entre la première et la sixième vitesse. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Les ratios des six rapports de la boîte manuelle m'ont aussi semblé correspondre parfaitement aux révolutions du moteur, sans offrir le moindre «temps mort» entre la première et la sixième vitesse. J'ai donc été en mesure de me propulser vers l'avant avec une telle force que les rafales de vent frappant la voiture ont bien failli me faire perdre ma casquette à plusieurs reprises.
Comparativement aux autres voitures de sa catégorie, la Z4 n'est pas pire que la moyenne quand vient le temps de couper le vent, et ce, avec ou sans l'écran déflecteur (optionnel) entre les barres anti-tonneau. J'ai choisi de laisser cet écran dans le coffre, car je crois que le fait de sentir le vent jouer dans ses chevaux est l'essence même du plaisir de conduire un cabriolet.
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| Des pneus haute performance Bridgestone Potenza de 18 pouces enveloppent de superbes jantes en alliage à cinq bras. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Outre ses manières civilisées, la Z4 attirera beaucoup d'acheteurs par son maniement sensationnel et sa tenue de route mordante. Il n'y a rien de tel que la joie de s'asseoir tout juste devant l'essieu arrière d'un roadster et de manoeuvrer son long nez au travers d'une série de chicanes plus dramatiques qu'un film de Martin Scorsese. La direction de la Z4 est sensible et spontanée grâce à un volant petit et parfaitement ergonomique. Le roulis de caisse à bord de cette BM est quasi inexistant, peu importe la vitesse, même quand les pneus haute performance Bridgestone Potenza de 18 pouces collent à la chaussée. D'ailleurs, ceux-ci ne perdent jamais leur traction et ne crient jamais inutilement malgré la souffrance causée par des virages sévères. Ils sont enfin reliés à de superbes jantes en alliage à cinq bras.
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| La Z4 est franchement à la hauteur des attentes en termes de tenue de route, mais elle a aussi la capacité de secouer les tripes à fond dès que l'on rencontre une chaussée accidentée. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
Il faut par contre avouer que les remarquables capacités de maniement de la Z4 s'accompagnent de sacrifices autant financiers (bien sûr) qu'humains. Le prix humain s'explique par le confort de la conduite - ou devrait-on dire l'absence de confort. Mon modèle d'essai était renforcé par une suspension sport, ce qui intensifiait la fermeté de la conduite. Je veux dire, la Z4 est franchement à la hauteur des attentes en termes de tenue de route, mais elle a aussi la capacité de secouer les tripes à fond dès que l'on rencontre une chaussée accidentée. Ce qui est impressionnant tout de même, c'est que la très légère Z4 ne souffre pas du tremblement de caisse souvent associé aux cabriolets.
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| La Z4 possède des disques ventilés à antiblocage aux quatre roues qui l'aident à neutraliser sa vélocité avec une puissance et un contrôle étonnants. (Photo: Rob Rothwell, Canadian Auto Press) |
La maigreur de la Z4 l'aide à se déplacer de côté rapidement et agilement. Elle participe aussi à son incroyable force de freinage, qui est accentuée par des disques ventilés à antiblocage aux quatre roues. Doté de la répartition électronique de la force de freinage (EBD), qui améliore la stabilité directionnelle, le roadster de BMW peut neutraliser sa vélocité avec une puissance et un contrôle étonnants. Les arrêts d'urgence s'effectuent en parfaite ligne droite et sur de très courtes distances. Qui plus est, peu de pression sur la pédale est nécessaire pour obtenir en tout temps des freinages contrôlés. La modulation des freins est prévisible et progressive, tandis que la voiture n'a pas du tout tendance à piquer du nez.
