Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

BMW Z4 3.0i roadster 2005

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Germanique comme pas une...
Groupe motopropulseur

Photo - Antoine Joubert
Même si la Z4 est parmi nous depuis près de trois ans, il n'existe actuellement aucune version M de ce modèle, comme c'est le cas avec la Z3. Donc, le modèle 3.0i se veut pour le moment le plus performant des deux offerts. Comme vous l'aurez deviné, elle s'équipe d'un six cylindres de 3,0 litres, le même qui prend place sous le capot de la 330i, de la 530i et du X3. Développant 225 chevaux, il permet à la voiture d'offrir de bonnes performances, capables de se comparer avec celles des Boxster, SLK320, Crossfire et S2000. Les accélérations comme les reprises sont musclées, et se font dans une grande souplesse. La boîte manuelle, dont le levier brille par sa grande précision, contribue à tirer le maximum du moteur. Toutefois, un levier plus souple et une pédale d'embrayage moins raide seraient appréciés, surtout de la part de ceux qui vivent dans la conjoncture des heures de pointe citadines.

Comportement routier et éléments mécaniques

Photo - Antoine Joubert
Une des beautés de la Z4 repose sur le fait qu'elle peut, sur la route, offrir deux types de personnalité différents. La première permet de se balader agréablement et de profiter d'une belle journée ensoleillée, avec un équilibre entre confort et conduite sportive qui n'est pas à renier. Cependant, pour les puristes, il est possible de modifier la configuration de plusieurs éléments, au simple toucher d'un bouton indiquant le mot « sport », situé sur la console centrale. Le résultat se traduit par une plus grande fermeté des amortisseurs et de la direction, ainsi que par un temps de réponse plus rapide de l'accélérateur. De l'agile boulevardière qu'elle est en mode normal, elle se transforme rapidement en véritable dévoreuse d'asphalte. Elle négocie les courbes avec l'agilité d'une monoplace, et possède toute la puissance pour sortir gagnante d'un virage. En ligne la droite, la voiture démontre une grande stabilité, malgré une direction qui pourrait être plus précise.

Photo - Antoine Joubert
Nettement plus rigide que le châssis de la Z3, celui de notre sujet démontre une solidité étonnante, qui n'égale toutefois pas celui d'une Porsche Boxster. Sur un revêtement accidenté, ce qui se traduit par n'importe qu'elle route québécoise, la voiture laisse entendre quelques minimes bruits de caisse, qui déçoivent dans une voiture de cette envergure. Comme toute BMW, la Z4 possède tout le bataclan d'assistance à la conduite, tels que l'antipatinage, le contrôle dynamique de stabilité et la répartition électronique de force de freinage. D'une efficacité redoutable, ces systèmes permettent aux conducteurs moins chevronnés de conduire de façon un peu plus téméraire, et d'ainsi découvrir les limites de la voiture. Mais ils sont d'abord conçus pour éviter la catastrophe que tout propriétaire de Z4 ne voudrait surtout pas voir se produire.

Conclusion

Photo - Antoine Joubert
Franchement, après un millier de kilomètres passés derrière son volant, je ne sais quoi penser de ce roadster. Évidemment, la voiture est envoûtante, séduisante, originale, et propose des performances relevées, mais l'agrément de conduite, même en mode sport, n'est pas aussi fort que celui que transmet une Porsche Boxster ou une Honda S2000. Et comme la facture de la Z4 s'avère franchement démentielle, je crois que mon choix se porterait sur sa concurrente de Stuttgart...je pense !
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada