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BMW Z4 3.0si 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Belle et puissante
Vive les six!
Sous le capot se cache une des grandes vedettes de BMW; j'ai nommé le moteur à six cylindres en ligne de 3,0 litres, qui développe ici 255 chevaux. Le système d'échappement peu restrictif laisse entendre un hurlement presque magique. Et lorsqu'on rétrograde et que le régime grimpe momentanément, le cri de la mécanique est comme de la musique qui résonne à nos oreilles.

Sous le capot se cache le moteur à six cylindres en ligne de 3,0 litres, qui développe 255 chevaux.

La Z4 fonce vers l'avant avec détermination lorsqu'on la sollicite. Les six rapports de la boîte automatique s'enchaînent à un rythme quasi effréné en utilisant les palettes de commande manuelle au volant. La puissance, le couple, la nervosité et le faible poids procurent ensemble une performance fantastique.

Il y a même un mode sport qui altère la programmation des rapports, la position de l'accélérateur et la sensation de la direction. On est loin de la boîte manuelle à six rapports offerte de série, mais c'est quand même très amusant à manipuler. Et en laissant le levier en position «Drive», il est possible de se la couler douce au volant.

La consommation d'essence n'est pas reluisante, mais ça pourrait être pire, surtout si on se laisse emporter par la mélodie d'enfer du moteur. En bout de ligne, j'ai obtenu une moyenne de 10 litres (d'essence super, bien entendu) aux 100 kilomètres.

Au grand air
Il suffit d'appuyer sur un petit bouton et, en moins de dix secondes, plus rien ne nous sépare du ciel. Cela dit, certaines rivales sont plus confortables que la Z4 quand leur toit est baissé. Je me suis senti nettement plus au chaud à bord d'autres roadsters part une température de 10 degrés Celsius. D'autre part, le bruit et la turbulence qu'occasionne le vent sont dans la moyenne.

Sur la route
La direction et la conduite sont une autre histoire, par contre. La première est sensible, précise et bien pesée, donnant l'impression que la voiture a une emprise solide sur la route. La Z4 se montre stable sur des surfaces qui rendent nerveux plusieurs cabriolets.

En virage, le roulis est absent et chaque mouvement du volant est transmis instantanément avec vivacité. Les ingénieurs ont su faire de cette bête un modèle d'agilité tout en lui conférant une docilité surprenante. Certes, le roulement est dur et bruyant sur les routes endommagées, mais on apprend à vivre avec.

La Z4 se montre stable sur des surfaces qui rendent nerveux plusieurs cabriolets.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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