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Buick Regal GS 2012 : premières impressions

Le meilleur taux d'intérêt
Lesley Wimbush
À l'extérieur, la Regal GS se distingue de la version CXL Turbo par ses grandes prises d'air avant au fini de métal satiné, ses embouts d'échappement en forme de parallélogrammes et son beau petit aileron intégré au coffre. En regardant de plus près, on observe aussi des étriers de freins Brembo derrière les bras chromés des jantes optionnelles de 20 pouces.

Les sièges revêtent un cuir noir moelleux et possèdent des appuis latéraux substantiels. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

À l'intérieur, des tapis portant l'emblème GS, un volant à base plate et une boîte manuelle à six rapports figurent au menu. C'est exact : la GS se présente seulement avec une boîte manuelle. Buick ajoutera plus tard une automatique, mais le constructeur s'attend à ce que les ventes soient divisées également entre les deux.

Les sièges revêtent un cuir noir moelleux et possèdent des appuis latéraux substantiels. Leurs assises sont larges si bien que les conducteurs au gabarit étroit auront peut-être l'impression de glisser lors des virages secs, mais pour l'agréable promenade sur la rive sinueuse du lac Michigan, je les ai trouvées parfaites.

Les ingénieurs ont beaucoup travaillé sur la suspension afin de la rendre souple et neutre. Elle emploie un système appelé « HiPerStrut » à l'avant qui vise à éliminer l'effet de couple et à assurer une meilleure tenue de route, même en pleine accélération. Les ressorts de la GS sont 20 % plus fermes que ceux de la Regal CXL Turbo, la voiture repose légèrement plus près du sol et la barre stabilisatrice arrière de plus gros diamètre augmente la stabilité.

Trois réglages de suspension s'offrent au conducteur : Standard, Sport et GS. Le premier (par défaut) optimise l'économie de carburant et la douceur en conduite de tous les jours. Le second raidit les amortisseurs et ajoute un soupçon de fougue. Enfin, le mode GS raffermit davantage les amortisseurs, diminue le temps de réponse de l'accélérateur et modifie l'assistance de la direction via un système d'effort variable.

Dans les courbes, j'ai pu apprécier le magnifique équilibre de la suspension – ferme mais jamais dure (c'est une Buick, après tout!). Les pneus Pirelli de 20 pouces à profil surbaissé procurent un mordant admirable bien que les artères endommagées du Michigan entraînent une série de chocs bruyants.

La GS demeure à plat dans les virages prononcés et elle se remet rapidement des bosses et nids-de-poule sans s'affaisser ou tanguer. J'ai adoré son châssis solide qui inspire confiance. Idem pour la boîte manuelle à six rapports avec son levier à course rapprochée et sa pédale d'embrayage facile à actionner. Le positionnement des pédales favorise plus ou moins le talon-pointe, cependant.

Dans les courbes, j'ai pu apprécier le magnifique équilibre de la suspension – ferme mais jamais dure (c'est une Buick, après tout!). (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)
Lesley Wimbush
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Expert automobile
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