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Cadillac CTS 3,6L ISC 2008 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Justin Pritchard
Même en version de base, la CTS offre qualité, style et fougue
La deuxième génération de la Cadillac CTS a littéralement séduit les journalistes automobiles de la planète avec son design sensationnel, sa conduite excitante et sa variété de configurations adaptées aux besoins des acheteurs de berlines sport de luxe.

L'injection directe de carburant, la traction intégrale et une motorisation de plus de 300 chevaux sont disponibles avec la CTS 2008. Toutefois, même en version de base ISC (40 485 $), elle propose un rapport qualité/prix très alléchant.
 
La CTS évolue dans l'un des segments de marché les plus prisés à l'heure actuelle.

Arborant des lignes angulaires et saillantes qui s'entrecoupent de manière audacieuse, la CTS est facile à reconnaître partout où elle passe. Sa grande calandre chromée, ses minces bouches d'aération sur les flancs ainsi que ses blocs optiques disposés à la verticale lui confèrent un look unique. Chaque regard qui se pose sur elle est pleinement mérité. Les designers ont fait du surtemps... et ça paraît! D'ailleurs, il serait facile de faire croire à la parenté qu'on a payé une fortune pour cette voiture.

Équipé d'une chaîne audio Bose, du groupe «Performance» ainsi que du groupe «Vue et Sonorisation», mon modèle d'essai se démarquait par ses phares adaptatifs au xénon, son changeur de CD, son toit ouvrant panoramique, ses jantes de 18 pouces, sa suspension sport et son différentiel à glissement limité. Sous le capot, on retrouvait un V6 de 3,6 litres acheminant une puissance de 263 chevaux aux roues arrière par l'entremise d'une boîte manuelle à six rapports.

La version de 304 chevaux de ce moteur m'avait certes semblée plus explosive au fur et à mesure que le régime augmente. Or, cette autre version plus raisonnable devrait s'avérer suffisamment fougueuse pour la majorité des conducteurs. En outre, bien qu'il ne brise pas des records de raffinement et de silence, le moteur n'en demeure pas moins doux et agréable.

Les rapports s'enchaînent aisément grâce à une pédale d'embrayage légère et sensible ainsi qu'à une boîte manuelle précise d'exécution. Le levier en soi m'a paru un peu caoutchouteux, si vous voyez ce que je veux dire, mais il se montre quand même très plaisant à manipuler. L'interaction entre le conducteur et la transmission dans une voiture comme celle-ci est un vrai délice. Et si l'on s'énerve un peu trop derrière le volant, il est rassurant de savoir que les énormes freins à disque s'avèrent les plus puissants de la catégorie. Bref, même avec le plus timide des deux moteurs, la CTS ne manque pas d'amusement sur la route.
 
Sous le capot, on retrouve un V6 de 3,6 litres couplé à une boîte manuelle à six rapports.
Justin Pritchard
Justin Pritchard
Expert automobile
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