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Cadillac SRX 2012 : premières impressions

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Lesley Wimbush
Sous la surface
SANTA BARBARA, Californie – Au pied de la chaîne de montagnes Santa Ynez serpentent des chemins muletiers. Une suspension trop rigide vous bardassera impitoyablement, tandis qu’une suspension trop molle risquerait de balancer votre machine en bas d’un des virages en queue de cochon.

Arrivant au Canada d’ici le mois d’août, le Cadillac SRX 2012 se détaillera à partir de 42 000 $. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)

Grâce à un remaniement exhaustif, les entrailles du Cadillac SRX 2012 que nous essayions tombaient juste à point. Elles étaient assez accommodantes pour absorber les secousses du bitume endommagé sans communiquer quelque brusquerie dans l’habitacle, mais assez ferme pour maintenir le sang-froid du bolide sur les chemins tortueux sans qu’il pique du nez ou se mette à rouler.

Il me semble que c’était hier que j’ai essayé le tout nouveau SRX (c’était, en fait, en 2009), qui, contrairement à son prédécesseur de style familial dérivé d’une camionnette, est un multisegment à traction proposant une transmission intégrale Haldex optionnelle. Depuis ce jour, le SRX a triplé sa part du marché pour devenir le modèle de la gamme Cadillac le plus populaire au monde. Ses ventes ont grimpé de 33,4 % en 2011. Il va sans dire qu’il représente un véhicule important pour le constructeur.

Rien ne change de l’extérieur pour cette mouture, mais absolument rien. Outre l’addition de jantes de 20 pouces sur les versions haut de gamme, et quelques commodités optionnelles, le SRX n’a pas changé du tout depuis qu’il a vu le jour.

Tout se passe sous la surface. On ne peut désormais opter que pour un seul moteur, un V6 de 3,6 litres à injection directe produisant 308 ch et 265 pi-lb de couple. Il vient remplacer le V6 de 3,0 litres plutôt engourdi (le couple maximal n’apparaissait pas avant 5 000 tours) et le 2.8T turbo… qui buvaient tous deux de l’essence super.

Non seulement la nouvelle mécanique offre-t-elle 16 % plus de puissance, mais elle pèse aussi 9 kg de moins grâce à l’utilisation d’aluminium léger, et consomme de l’essence ordinaire et de l’éthanol. La large et régulière plage de couple (atteignant son sommet à 2 400 tours jusqu’à 5 300) livre des accélérations plus rapides et en font un SRX plus vif. La tubulure d’admission et le système d’échappement améliorés permettent au moteur de respirer mieux et de travailler plus efficacement, brûlant moins d’essence que les deux mécaniques qu’il remplace.

On ne peut désormais opter que pour un seul moteur, un V6 de 3,6 litres à injection directe produisant 308 ch et 265 pi-lb de couple. (Photo: Lesley Wimbush/Auto123.com)
Lesley Wimbush
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Expert automobile
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