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Cadillac SRX à TI Performance 2010 : essai routier

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Mathieu St-Pierre
Le SRX ne rit plus
Le Cadillac SRX est un des rares véhicules qui ont réussi à échapper à toutes mes tentatives d’essai au fil des ans. Ce produit a toujours piqué ma curiosité, depuis son lancement pour l’année modèle 2004; pour une raison ou une autre, son style, son essence même de Cadillac et l’annonce où le conducteur et son passager font semblant de voler ont résonné dans mon cœur. Mais à vrai dire, je n’ai jamais raffolé de la marque de luxe de GM, à moins qu’on ne parle d’une Eldorado 1959 ou d’un Coupé de Ville décapotable 1967.

La SRX a toujours piqué ma curiosité, depuis son lancement pour l’année modèle 2004. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)

Or, le SRX a capté mon attention. Malheureusement pour moi, chaque fois que j’essayais de réserver un essai avec l’insaisissable utilitaire, l’affaire finissait par tomber à l’eau. Que je n’ais jamais mis les mains sur le volant du SRX importait peu à GM : le SRX n’avait pas fini d’atterrir chez les concessionnaires, que déjà il s’envolait aux mains de nouveaux propriétaires. La première incursion de Cadillac dans la catégorie, à l’époque émergente des multisegments a connu un succès retentissant.

Alors que le SRX se débrouillait très bien dans l’ensemble, Cadillac et General Motors battaient de l’aile en 2007-2008. Malgré cela, à l’époque, Cadillac avait une stratégie : essentiellement, il fallait refondre son image intégralement, en commençant par la CTS 2008. Le nouveau SRX suivrait pour l’année modèle 2010, accueilli à coup d’acclamations.

Dont les miennes!
Enfin! J’ai réussi à mettre la main sur un SRX. Et rien de moins qu’un beau SRX4 2.8T endimanché! J’étais déjà tombé sous le charme de la nouvelle direction esthétique de Cadillac, à l’instant même où j’ai aperçu la CTS 2008 au salon de Détroit en 2007. Ce qui m’avait frappé, et me frappe encore, c’est la large calandre et les grands phares étroits et proéminents, de même que les minces feux arrière et la ligne de caisse musclée, tous présents chez le SRX.

Avec les bonnes jantes, des touches chromées et deux embouts d’échappement, le SRX a de la gueule. Son look inspiré du concept Provoq aide à le démarquer dans la vaste mer d’utilitaires intermédiaires de luxe. Tout va bien jusqu’ici.

Avec les bonnes jantes, des touches chromées et deux embouts d’échappement, le SRX a de la gueule. (Photo: Matthieu Lambert/Auto123.com)
Mathieu St-Pierre
Mathieu St-Pierre
Expert automobile
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