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Chevrolet Camaro 2SS 2010 : essai routier

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Le meilleur taux d'intérêt
Michel Deslauriers
Un peu trop civilisée?
Notre Camaro se pare également du groupe Rally Sport qui ajoute des feux arrière exclusifs, des jantes sans rebord de 20 pouces et des phares au xénon. Les bandes décoratives blanches recouvrent curieusement le capot et le coffre, mais pas le toit. Celles-ci jumelées à la peinture rouge, donnent une voiture qui attire énormément d’attention. Le style angulaire de la Camaro, basé sur le modèle original de 1967, reste une œuvre d’art.

À l'intérieur, l’apparence générale évoque le rétro-chic, particulièrement au niveau du bloc d’instruments central.

Hélas, une fois qu’on prend place à l’intérieur de la Camaro, on croirait que GM a dessiné la carrosserie et a ensuite dit à son équipe de design intérieur : « débrouillez-vous avec ça. » L’assise est basse, et je dois abaisser le dossier du siège plus que j’aurais souhaité afin de me sentir à l’aise. Les occupants des places arrière devront adopter la posture du bossu de Notre-Dame durant tout le voyage.

De petites glaces latérales combinées à de larges piliers, limitent la visibilité. De plus, on ne voit pas très bien en reculant à cause de son coffre élevé. Ce sont les sacrifices que l’on doit faire pour garder les lignes du concept intactes. Cette voiture profiterait grandement d’un sonar de recul ou d’une caméra.

Le centre de commande de la Camaro se veut bon et mauvais à la fois. L’apparence générale évoque le rétro-chic, particulièrement au niveau du bloc d’instruments central. Le quatuor d’indicateurs à aiguilles (de série sur les 2LT et 2SS) nous rappelle la voiture originale de 1967, mais ne semble pas vraiment utile.

Les boutons du système de climatisation ne sont pas très intuitifs : vous vous y habitueriez après un bout de temps, mais une semaine ne suffisait pas pour moi. La forme conique du volant nécessite de longs pouces pour une prise convenable.

Quant à l’espace du coffre, il offre un volume inférieur à celui des Challenger et Mustang, et ce qui est vraiment dommage, son ouverture étroite en complique son chargement.

La Camaro 1SS a un prix de base de 37 065 $, mais notre 2SS garnie de cuir coûte 41 430 $. Ajoutez le groupe RS (1 380 $), les bandes décoratives (585 $), le toit ouvrant (1 195 $) ainsi que l’automatique avec moteur L99 (1 690 $), et la facture totale pour la voiture que vous voyez ici s’élève à 46 280 $.

On ne voit pas très bien en reculant à cause de son coffre élevé.
Michel Deslauriers
Michel Deslauriers
Expert automobile
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