Et une note un peu ironique pour la visibilité qui, comme on le sait, se révèle une véritable catastrophe en version coupé. La situation se corrige un peu avec le toit abaissé, mais retrouve presto sa place au nombre des problèmes importants dès que le toit revient à sa position originale.
Des moteurs et de la puissance
Parce qu’une Camaro ne saurait être une Camaro sans un moteur puissant, on retrouve en version cabriolet la déclinaison SS et son moteur V8 de 400 chevaux. Une version V6, un tantinet moins puissante est aussi disponible, notamment mariée à une boîte automatique qui réagissait vivement aux exigences des routes les plus difficiles.
Quant à la boîte manuelle, aussi proposée sur la SS, elle n’a pas tout à fait la précision désirée, quoique on se fait en un instant à sa course un peu longue. Et elle accorde tout de même un heureux contrôle de la plage de puissance.
À ces moteurs, que l’on connaissait déjà sur le coupé, il faut ajouter une répartition des masses quasi parfaites de 52/48 %. Cette division sert à conserver un équilibre remarquable sur la voiture, d’autant plus qu’on a augmenté considérablement la rigidité du châssis, histoire de compenser la perte du toit. Une belle performance aussi quand on sait que le mécanisme du toit à lui seul allonge près de 112 kilos à l’ensemble, une lourdeur dont se serait bien passée la direction.
Dans la philosophie de la conception, on voulait garder de la rigidité sur le modèle cabriolet. La suspension m’a beaucoup plu : rigide, certes, mais prêtant quand même un certain confort, ce qui va agrémenter les balades du dimanche. Par contre, la Camaro se distingue par la communication que fournit la direction dans le volant, comme si la direction était reliée aux amortisseurs. La moindre bosse se fait sentir à travers le volant. Heureusement, cette direction est très agréable et livre une précision magnifique.
Sur la route
Cette fois, c’est vrai. Musique à fond, toit abaissé, chaud soleil californien, routes sinueuses à souhait, la Camaro se déhanche sur les routes de vallées comme sur les autoroutes avec une étonnante aisance.
Quelques petites accélérations, bien que timides malgré tout, car nous sommes sur la route, nous laissent ressentir la puissance enfouie sous le capot de la SS, jumelée à une sonorité agréable, quoiqu’un peu trop discrète.
Jolie, sans aucun doute, cette attendue évolution de la Chevrolet Camaro en version cabriolet est une réussite, et reprend exactement là où sa sœur coupé avait laissé. J’aurais bien souhaité un peu plus de douceur par moments, mais une Camaro, c’est une Camaro. « Born to be wild… » hurlais-je à pleins poumons, le toit baissé.
 |
| On retrouve en version cabriolet la déclinaison SS et son moteur V8 de 400 chevaux. Une version V6, un tantinet moins puissante est aussi disponible. (Photo: Bertrand Godin/Auto123.com) |
Des moteurs et de la puissance
Parce qu’une Camaro ne saurait être une Camaro sans un moteur puissant, on retrouve en version cabriolet la déclinaison SS et son moteur V8 de 400 chevaux. Une version V6, un tantinet moins puissante est aussi disponible, notamment mariée à une boîte automatique qui réagissait vivement aux exigences des routes les plus difficiles.
Quant à la boîte manuelle, aussi proposée sur la SS, elle n’a pas tout à fait la précision désirée, quoique on se fait en un instant à sa course un peu longue. Et elle accorde tout de même un heureux contrôle de la plage de puissance.
À ces moteurs, que l’on connaissait déjà sur le coupé, il faut ajouter une répartition des masses quasi parfaites de 52/48 %. Cette division sert à conserver un équilibre remarquable sur la voiture, d’autant plus qu’on a augmenté considérablement la rigidité du châssis, histoire de compenser la perte du toit. Une belle performance aussi quand on sait que le mécanisme du toit à lui seul allonge près de 112 kilos à l’ensemble, une lourdeur dont se serait bien passée la direction.
Dans la philosophie de la conception, on voulait garder de la rigidité sur le modèle cabriolet. La suspension m’a beaucoup plu : rigide, certes, mais prêtant quand même un certain confort, ce qui va agrémenter les balades du dimanche. Par contre, la Camaro se distingue par la communication que fournit la direction dans le volant, comme si la direction était reliée aux amortisseurs. La moindre bosse se fait sentir à travers le volant. Heureusement, cette direction est très agréable et livre une précision magnifique.
Sur la route
Cette fois, c’est vrai. Musique à fond, toit abaissé, chaud soleil californien, routes sinueuses à souhait, la Camaro se déhanche sur les routes de vallées comme sur les autoroutes avec une étonnante aisance.
Quelques petites accélérations, bien que timides malgré tout, car nous sommes sur la route, nous laissent ressentir la puissance enfouie sous le capot de la SS, jumelée à une sonorité agréable, quoiqu’un peu trop discrète.
Jolie, sans aucun doute, cette attendue évolution de la Chevrolet Camaro en version cabriolet est une réussite, et reprend exactement là où sa sœur coupé avait laissé. J’aurais bien souhaité un peu plus de douceur par moments, mais une Camaro, c’est une Camaro. « Born to be wild… » hurlais-je à pleins poumons, le toit baissé.
 |
| Jolie, sans aucun doute, cette attendue évolution de la Chevrolet Camaro en version cabriolet est une réussite, et reprend exactement là où sa sœur coupé avait laissé. (Photo: Bertrand Godin/Auto123.com) |
Gallerie de l'article