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Chevrolet Cobalt LT 2007 : essai

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Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Avec une boîte automatique à quatre rapports (au lieu de la manuelle à cinq rapports), des jantes en alliage, un aileron arrière et un nouveau démarreur à distance, mon modèle d'essai valait précisément 20 475$.

Moins chère que la compétition
À équipement comparable, les Ford Focus, Honda Civic, Mazda3, Nissan Sentra et Toyota Corolla sont toutes plus dispendieuses que la Cobalt. (Pour ce qui est de la Jetta City avec boîte automatique et Groupe Luxe, elle coûte 20 165$.)

Le comportement routier de la Cobalt est honnête.

Pour qu'un produit soit «haut de gamme», il faut que sa qualité soit supérieure à la normale, surtout à prix équivalent. À cet égard, l'habitacle silencieux et la conduite toute en douceur de la Cobalt LT livrent la marchandise.

Même si elle se promène sans l'appui d'une suspension arrière indépendante, la voiture offre une conduite assez détendue et confortable sur l'autoroute. Son tempérament calme, sa tenue de route linéaire et sa direction légère contribuent à créer une expérience de conduite plutôt agréable.

Je souligne cependant que la souplesse de la suspension entraîne beaucoup de roulis de caisse en virage. En outre, la transition entre sous-virage et survirage s'effectue sans prévenir: quand on commence à tourner énergiquement le volant, la direction est trop légère et «artificielle» pour réagir instantanément.

Au moins, la voiture est rapide
Excepté la version SS, alimentée par un moteur de 2,4 litres qui libère 173 chevaux, toutes les Cobalt renferment un moteur de 2,2 litres développant 148 chevaux. Avec la boîte automatique, l'accélération de 0 à 100 km/h prend moins de 10 secondes. J'ai surtout apprécié le fait que le couple du moteur soit disponible à bas régime, ce qui donne l'impression que la Cobalt est plus explosive.

À l'intérieur, la voiture que j'ai essayée était plutôt neutre de par son jeu de couleurs et son aménagement. Nonobstant l'instrumentation claire et l'interface centrale incluant la radio et le climatiseur, l'habitacle de la Cobalt manque de personnalité et de distinction.

La position de conduite est correcte, mais les sièges avant et arrière sont résolument plats et peu enveloppants -- le support pour les cuisses est limité. Ceux qui prennent place sur la banquette trouveront que le dégagement pour les jambes est juste et que le confort est déficient, surtout les personnes de grande taille.

Toutes les Cobalt sauf la version SS renferment un moteur Ecotec de 2,2 litres développant 148 chevaux.

Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada