Tenez le volant à deux mains
J'ai aimé les performances en accélération de la Cobalt SS, mais on dirait une Saab Turbo avec ses effets de couple quand on démarre ou qu'on accélère à basse vitesse. Il faut bien garder les mains sur le volant qui réagit fortement aux efforts du moteur de bien transmettre la puissance aux roues de 18 pouces. Le transfert de l'effort ne cesse de passer d'un essieu à l'autre, provoquant ainsi un mouvement du volant de droite à gauche et vice et versa. Honda a également les mêmes problèmes en raison de ses essieux avant de longueurs différentes.
Cette puissance n'est pas un jeu d'enfant : les 260 chevaux bien sentis demandent au pilote sa concentration pour être bien domptés. J'aime le « pssch » du turbo quand on relâche l'accélérateur pour passer les rapports. On atteint les 100 km/h en 6,2 secondes et on passe de 80 à 120 km/h en 5,3 secondes en utilisant le troisième rapport.
La boîte me plaît avec la course courte du levier et son bon étagement des rapports. On entend l'enclenchement mécanique des rapports avec plaisir.
Elle colle !
Les ingénieurs ont concocté une toute nouvelle suspension pour la Cobalt SS. Il s'ensuit une superbe tenue de route en virage. La Cobalt colle bien, sans afficher de sous-virage malsain. Si ses pneus d'été (Continental 225/40) y sont pour quelque chose, la calibration des barres stabilisatrices, des ressorts et des amortisseurs démontre le savoir-faire du constructeur. Malgré une fermeté accrue de la suspension, le confort routier n'en souffre pas trop.
Et le freinage est à la hauteur des performances. Des disques Brembo à étrier fixe assurent des distances de freinage dignes des meilleures sportives : 33 mètres de 100 à 0 km/h à partir du moment où vous appuyez sur la pédale de frein.
Performances à petit prix
Au prix de détail suggéré de 24 995 $, la Chevrolet Cobalt SS offre un rapport prix-performances très intéressant. Surpassant même ses rivales directes sous bien des aspects (tenue de route, freinage), elle demande qu'on apprivoise son effet de couple et qu'on garde les deux mains sur le volant, ce que tout bon pilote fait de toute façon.
photo:Matthieu Lambert
J'ai aimé les performances en accélération de la Cobalt SS, mais on dirait une Saab Turbo avec ses effets de couple quand on démarre ou qu'on accélère à basse vitesse. Il faut bien garder les mains sur le volant qui réagit fortement aux efforts du moteur de bien transmettre la puissance aux roues de 18 pouces. Le transfert de l'effort ne cesse de passer d'un essieu à l'autre, provoquant ainsi un mouvement du volant de droite à gauche et vice et versa. Honda a également les mêmes problèmes en raison de ses essieux avant de longueurs différentes.
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| Le pilote doit avoir toute sa concentration pour domptés les 260 chevaux. |
Cette puissance n'est pas un jeu d'enfant : les 260 chevaux bien sentis demandent au pilote sa concentration pour être bien domptés. J'aime le « pssch » du turbo quand on relâche l'accélérateur pour passer les rapports. On atteint les 100 km/h en 6,2 secondes et on passe de 80 à 120 km/h en 5,3 secondes en utilisant le troisième rapport.
La boîte me plaît avec la course courte du levier et son bon étagement des rapports. On entend l'enclenchement mécanique des rapports avec plaisir.
Elle colle !
Les ingénieurs ont concocté une toute nouvelle suspension pour la Cobalt SS. Il s'ensuit une superbe tenue de route en virage. La Cobalt colle bien, sans afficher de sous-virage malsain. Si ses pneus d'été (Continental 225/40) y sont pour quelque chose, la calibration des barres stabilisatrices, des ressorts et des amortisseurs démontre le savoir-faire du constructeur. Malgré une fermeté accrue de la suspension, le confort routier n'en souffre pas trop.
Et le freinage est à la hauteur des performances. Des disques Brembo à étrier fixe assurent des distances de freinage dignes des meilleures sportives : 33 mètres de 100 à 0 km/h à partir du moment où vous appuyez sur la pédale de frein.
Performances à petit prix
Au prix de détail suggéré de 24 995 $, la Chevrolet Cobalt SS offre un rapport prix-performances très intéressant. Surpassant même ses rivales directes sous bien des aspects (tenue de route, freinage), elle demande qu'on apprivoise son effet de couple et qu'on garde les deux mains sur le volant, ce que tout bon pilote fait de toute façon.
photo:Matthieu Lambert
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