La Malibu excelle spécialement en matière d’espace. Si une ceinture n'était pas importante, je parierais qu’on peut y enfourner huit et même neuf personnes! Énorme, je vous dis! Bravo également pour le confort des sièges légèrement moulés. Ils offrent un bon soutien global et sont plutôt moelleux, parfaits pour de longs voyages. En revenant à la vastitude, jetez un coup d’œil dans le coffre. Il peut contenir 428 litres, soit trois copains grassouillets de plus ou quatre maigrichons!
En matière de style, la Malibu fait belle figure, et la majorité de mes collègues au bureau ici abonde en ce sens, qu’ils soient dans la vingtaine ou la quarantaine. La calandre typique de Chevrolet se marie bien aux lignes de grande berline décidément classiques de la Malibu. Dans sa version LTZ, les jantes de 18 pouces témoignent d’un petit côté sportif tout comme les antibrouillards, tandis que les poignées de portière chromées et les feux arrière à DEL ajoutent une pointe de classe. La Malibu est tout à fait à l’aise aux côtés des Toyota Camry et Honda Accord. Or, son âge et son acheteur privilégié (les gens plus âgés) commencent à paraître quand on l’oppose à la Hyundai Sonata et la Ford Fusion.
Certains constructeurs laissent tomber les V6 au profit de quatre-cylindres gavés alors que d’autres conservent des V6 dignes de voitures haute performance. Le V6 de 3,6 litres de la Malibu, lui, livre 252 chevaux suffisants et 251 lb-pi de couple, pourtant ces données s’avèrent quelque peu trompeuses. Même si elles figurent parmi les moins impressionnantes du segment, il y a une différence : le couple maximal du 3,6-litres arrive à seulement 3 200 tours au lieu du plateau de 5 000 tours des autres. Ce qui se traduit par des reprises promptes et l’impression qu’on avance vraiment.
Ce modèle n’apprécie pas les échappées à pleins gaz par contre, et le constructeur ne l’y avait pas destiné non plus. Non, la Malibu opère tout en douceur. D’abord, son long empattement se révèle idéal pour flotter au-dessus des routes accidentées. La suspension est douillette et confortable, correspondant aux désirs de l’acheteur cible. La direction bien que correcte, se montre un peu trop assistée parfois.
Bon, si on a envie d’enfoncer la pédale, la Malibu obtempérera en bondissant, et la boîte de vitesses autrement calme deviendra rude. En ville, surtout, la Malibu et sa mécanique détestent se faire brusquer.
Je crois toujours que la Malibu reste un choix solide. Elle ne m’emballe peut-être pas autant aujourd’hui qu’il y a quatre ans, principalement parce qu’elle commence à vieillir. Mais ne vous en faites pas, GM nous réserve une nouvelle Malibu pour l’année modèle 2013. La carrosserie passe de jolie à impudente, et l’intérieur reflète les dernières créations de GM. Bref, elle a de la gueule.
Ma LTZ coûtait 36 790 $ avec ses options, et il faut compter 23 995 $ pour la LS de base. Dans tous les cas, au moment d’écrire ces lignes, GM prévoyait un important ajustement des prix.
En matière de style, la Malibu fait belle figure, et la majorité de mes collègues au bureau ici abonde en ce sens, qu’ils soient dans la vingtaine ou la quarantaine. La calandre typique de Chevrolet se marie bien aux lignes de grande berline décidément classiques de la Malibu. Dans sa version LTZ, les jantes de 18 pouces témoignent d’un petit côté sportif tout comme les antibrouillards, tandis que les poignées de portière chromées et les feux arrière à DEL ajoutent une pointe de classe. La Malibu est tout à fait à l’aise aux côtés des Toyota Camry et Honda Accord. Or, son âge et son acheteur privilégié (les gens plus âgés) commencent à paraître quand on l’oppose à la Hyundai Sonata et la Ford Fusion.
Certains constructeurs laissent tomber les V6 au profit de quatre-cylindres gavés alors que d’autres conservent des V6 dignes de voitures haute performance. Le V6 de 3,6 litres de la Malibu, lui, livre 252 chevaux suffisants et 251 lb-pi de couple, pourtant ces données s’avèrent quelque peu trompeuses. Même si elles figurent parmi les moins impressionnantes du segment, il y a une différence : le couple maximal du 3,6-litres arrive à seulement 3 200 tours au lieu du plateau de 5 000 tours des autres. Ce qui se traduit par des reprises promptes et l’impression qu’on avance vraiment.
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| Le V6 de 3,6 litres de la Malibu, lui, livre 252 chevaux suffisants et 251 lb-pi de couple. (Photo: Mathieu St-Pierre/Auto123.com) |
Ce modèle n’apprécie pas les échappées à pleins gaz par contre, et le constructeur ne l’y avait pas destiné non plus. Non, la Malibu opère tout en douceur. D’abord, son long empattement se révèle idéal pour flotter au-dessus des routes accidentées. La suspension est douillette et confortable, correspondant aux désirs de l’acheteur cible. La direction bien que correcte, se montre un peu trop assistée parfois.
Bon, si on a envie d’enfoncer la pédale, la Malibu obtempérera en bondissant, et la boîte de vitesses autrement calme deviendra rude. En ville, surtout, la Malibu et sa mécanique détestent se faire brusquer.
Je crois toujours que la Malibu reste un choix solide. Elle ne m’emballe peut-être pas autant aujourd’hui qu’il y a quatre ans, principalement parce qu’elle commence à vieillir. Mais ne vous en faites pas, GM nous réserve une nouvelle Malibu pour l’année modèle 2013. La carrosserie passe de jolie à impudente, et l’intérieur reflète les dernières créations de GM. Bref, elle a de la gueule.
Ma LTZ coûtait 36 790 $ avec ses options, et il faut compter 23 995 $ pour la LS de base. Dans tous les cas, au moment d’écrire ces lignes, GM prévoyait un important ajustement des prix.
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