Mécanique
Comme le coupé, la Crossfire décapotable hérite du groupe motopropulseur que l'on retrouve dans plusieurs produits Mercedes-Benz. Son moteur est un V6 de 3,2 litres à 18 soupapes, développant 215 chevaux. Splendide à souhait, il offre une puissance et un couple linéaire, ainsi qu'une grande souplesse qui optimise l'agrément de conduite. Évidemment propulsée, la voiture offre des accélérations respectables et d'excellentes reprises, compte tenu de la puissance annoncée. Pour effectuer le 0-100 km/h, il faut compter 7,1 secondes avec la boîte manuelle, et à peine plus avec l'automatique.
Oui, vous avez bien lu, la Crossfire est offerte de série avec une boîte manuelle à 6 rapports, elle aussi empruntée à Mercedes-Benz. Cet énoncé ne représente malheureusement pas un avantage, car les boîtes manuelles de Mercedes sont carrément décevantes. Le levier de vitesse est orné d'un immense pommeau qui se prend mal en main, manque littéralement de souplesse et brille par sa grande imprécision. À mon avis, vaut mieux se tourner du côté de l'automatique, dont les changements de rapports se font rapidement et dans la plus grande discrétion. Bien étagée, elle permet également des performances similaires à celles d'un modèle à boîte manuelle.
Comportement
En conduisant une Crossfire, on ne s'attend à rien. Faut-il la considérer comme une grande Chrysler ou comme une pauvre Mercedes? Si vous choisissez la première option, elle brille de tous ses feux. Par contre, en la comparant à une SLK, vous y trouverez certaines lacunes, qui laissent croire qu'on a utilisé des vieilles composantes germaniques. Il faut cependant être très tatillon, car conduire cette voiture demeure une expérience très agréable.
Chaussée de pneus de 18 pouces à l'avant et de 19 pouces à l'arrière, la Crossfire laisse croire à de constantes secousses, qui pourraient affliger d'importants maux de dos à celui qui roule habituellement dans une LHS. À ma grande surprise, la Crossfire est une voiture docile, facile à conduire, et offrant un certain niveau de confort. Attention, sa suspension est loin d'être de type guimauve, mais elle ne fait pas souffrir ses occupants comme le fait une Honda S2000.
Comme tout roadster qui se respecte, la Crossfire affectionne les routes sinueuses. Sa direction à billes est ferme et offre une bonne sensation de la route tandis que la suspension contribue à la stabilité du véhicule. En virage, la voiture est exempte de roulis, mais semble cependant vouloir survirer si on la sollicite de façon téméraire. Mais soyez sans crainte, le conducteur sera immédiatement ramené à l'ordre par le système de stabilité électronique. Il va sans dire que le freinage, encore une fois signé Mercedes, étonne. Puissant et endurant, le système de freinage s'avère toujours à la hauteur, et ce, même en conduite sportive.
Comme le coupé, la Crossfire décapotable hérite du groupe motopropulseur que l'on retrouve dans plusieurs produits Mercedes-Benz. Son moteur est un V6 de 3,2 litres à 18 soupapes, développant 215 chevaux. Splendide à souhait, il offre une puissance et un couple linéaire, ainsi qu'une grande souplesse qui optimise l'agrément de conduite. Évidemment propulsée, la voiture offre des accélérations respectables et d'excellentes reprises, compte tenu de la puissance annoncée. Pour effectuer le 0-100 km/h, il faut compter 7,1 secondes avec la boîte manuelle, et à peine plus avec l'automatique. Oui, vous avez bien lu, la Crossfire est offerte de série avec une boîte manuelle à 6 rapports, elle aussi empruntée à Mercedes-Benz. Cet énoncé ne représente malheureusement pas un avantage, car les boîtes manuelles de Mercedes sont carrément décevantes. Le levier de vitesse est orné d'un immense pommeau qui se prend mal en main, manque littéralement de souplesse et brille par sa grande imprécision. À mon avis, vaut mieux se tourner du côté de l'automatique, dont les changements de rapports se font rapidement et dans la plus grande discrétion. Bien étagée, elle permet également des performances similaires à celles d'un modèle à boîte manuelle.
Comportement
En conduisant une Crossfire, on ne s'attend à rien. Faut-il la considérer comme une grande Chrysler ou comme une pauvre Mercedes? Si vous choisissez la première option, elle brille de tous ses feux. Par contre, en la comparant à une SLK, vous y trouverez certaines lacunes, qui laissent croire qu'on a utilisé des vieilles composantes germaniques. Il faut cependant être très tatillon, car conduire cette voiture demeure une expérience très agréable.Chaussée de pneus de 18 pouces à l'avant et de 19 pouces à l'arrière, la Crossfire laisse croire à de constantes secousses, qui pourraient affliger d'importants maux de dos à celui qui roule habituellement dans une LHS. À ma grande surprise, la Crossfire est une voiture docile, facile à conduire, et offrant un certain niveau de confort. Attention, sa suspension est loin d'être de type guimauve, mais elle ne fait pas souffrir ses occupants comme le fait une Honda S2000.
Comme tout roadster qui se respecte, la Crossfire affectionne les routes sinueuses. Sa direction à billes est ferme et offre une bonne sensation de la route tandis que la suspension contribue à la stabilité du véhicule. En virage, la voiture est exempte de roulis, mais semble cependant vouloir survirer si on la sollicite de façon téméraire. Mais soyez sans crainte, le conducteur sera immédiatement ramené à l'ordre par le système de stabilité électronique. Il va sans dire que le freinage, encore une fois signé Mercedes, étonne. Puissant et endurant, le système de freinage s'avère toujours à la hauteur, et ce, même en conduite sportive.