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De l'utilité des feux de détresse

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Miranda Lightstone
Chaque composante d'une automobile a son utilité. Les ingénieurs et designers ne passent pas des mois, voire des années, à les développer et à les parfaire si elles ne serviront à rien. Bien sûr, certaines s'avèrent plus utiles que d'autres, par exemple le volant par rapport au cache-bagages d'un VUS. Toutefois, dans l'ensemble, ces parties sont essentielles au bon fonctionnement du tout.

Les phares et les feux ne font pas exception.

De nos jours, les automobilistes semblent les prendre pour acquis. Ils nous sont devenus tellement familiers que leur importance réelle nous a échappé. Nous avons même oublié à quel point ils peuvent en dire long sur nos véhicules et nos habitudes de conduite.

Allumer les phares, savoir utiliser les clignotants et repérer le bouton des feux de détresse font tous partie de l'apprentissage de base de la conduite automobile. Je me rappelle d'ailleurs lorsque l'évaluateur à mon examen pour l'obtention de mon permis de conduire m'a demandé d'allumer et d'éteindre les phares, les clignotants et les feux de détresse. Je lui en ai fait la rapide démonstration et j'ai passé ce petit test haut la main.

Je ne nie pas le fait que tous les véhicules possèdent ces lumières pratiques, mais je mets en doute notre capacité collective à s'en servir comme il se doit.

Il semble que nous ayons un peu perdu de vue les règles et techniques élémentaires à ce chapitre. Que ce soit des phares laissés en mode route en permanence, des feux de détresse utilisés à mauvais escient ou encore une ignorance totale des clignotants, la situation est devenue vraiment ridicule. Après tout, est-ce si difficile de tourner une petite molette ou d'appuyer sur un bouton? Le but consiste à envoyer un message clair aux autres usagers de la route. J'insiste sur « clair ».

À quatre occasions différentes, on m'a klaxonné parce que je me trouvais immobilisée sur le bord de la route avec les feux de détresse en marche. Clairement, il y a un problème avec ma voiture (ou bien je veux m'arrêter), alors passez à côté.

Une fois, j'ai dû m'arrêter à 20 pieds de la ligne d'arrêt, dans la voie pour tourner à gauche, en raison d'un pneu complètement crevé et d'une jante faussée. Des conducteurs ont rapidement fait la file derrière moi, eux aussi pour tourner à gauche, même si j'avais éteint mon moteur et actionné mes feux de détresse. Au moins cinq ou six ont klaxonné en me contournant – après avoir réalisé que je ne bougeais pas! Franchement, ce genre de comportement m'a déçue.

Qu'importe si je nuisais à la circulation; je n'avais pas le choix avec pareille crevaison. Tout ce que je voulais, c'est que les autres comprennent ma situation. Les feux de détresse sont conçus pour alerter les usagers de la route autour de soi d'un danger potentiel. Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle « feux de détresse ». Chaque véhicule en a et ils veulent dire quelque chose, alors soyez attentifs!

On dirait que les automobilistes devraient tous refaire leurs classes pour bien comprendre la raison d'être des diverses composantes d'un véhicule. Le gros triangle rouge sur le tableau de bord n'est pas une parure; il sert bel et bien à quelque chose. Idem pour la tige des clignotants et celle des phares.

La prochaine fois que vous vous assoyez au volant, prenez quelques secondes pour redécouvrir ces dispositifs. Lorsque vous verrez un autre automobiliste s'en servir, vous comprendrez alors le message.
Miranda Lightstone
Miranda Lightstone
Expert automobile
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