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Distraction au volant - Les textos jugés dangereux par 99 % des Québécois

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Khatir Soltani
À la suite de la première campagne de sensibilisation à la distraction au volant qu'elle a menée au printemps dernier, la Société de l'assurance automobile du Québec a réalisé un sondage auprès de la population québécoise pour connaître ses perceptions et ses comportements liés à cette problématique, notamment à l'usage du cellulaire au volant.

Il ressort de ce sondage que la distraction au volant préoccupe beaucoup les Québécois. En effet, 95 % des répondants reconnaissent que la distraction au volant est un problème grave et 86 % sont d'avis que les conducteurs québécois sont assez ou très souvent distraits. Les principales activités jugées comme étant des sources de distraction, soit écrire ou lire un message texte et composer un numéro de téléphone en conduisant.


De façon quasi unanime (99 %), les répondants croient qu'écrire ou lire un message texte en conduisant est assez ou très dangereux, et 80 % estiment que parler au cellulaire l'est également. Ce sont plus particulièrement les 20-24 ans, les 25-34 ans, ainsi que les hommes qui considèrent que parler au cellulaire est peu ou pas du tout dangereux.

De plus, il ressort de ce sondage que la plupart des conducteurs adoptent des comportements à risque au volant. En effet, 53 % des répondants reconnaissent qu'il leur arrive de parler au cellulaire en conduisant. Parmi ceux-ci, le quart le font très ou assez souvent, plus particulièrement les hommes. Parmi les conducteurs qui parlent au cellulaire en conduisant, 33 % le font surtout avec un appareil tenu en main.

Par ailleurs, 17 % des répondants avouent qu'il leur arrive d'écrire ou de lire des messages textes en conduisant et, parmi eux, près du quart le font très ou assez souvent. Ce sont particulièrement les conducteurs âgés de 34 ans ou moins qui le font.

Certains des répondants qui adoptent des comportements à risque au volant indiquent avoir déjà été distraits au point d'emprunter l'autre voie, de freiner brusquement, de rouler plus vite ou moins vite, ou de ne pas voir un arrêt obligatoire.

Finalement, presque tous les répondants (98 %) savent que l'usage du cellulaire tenu en main est interdit en conduisant. Parmi les répondants qui avouent utiliser un cellulaire au volant, 57 % croient que leur risque d'être arrêté par la police est assez ou très faible.

La collecte des données a été réalisée par Léger Marketing au moyen d'un sondage par Internet, du 29 avril au 5 mai 2011. Au total, 1 151 entrevues complètes ont été réalisées.

Pour prendre connaissance du rapport d'analyse ou pour visionner les messages publicitaires de la campagne 2011, visitez le www.saaq.gouv.qc.ca.


Tel que rapporté par la SAAQ

Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada