Hier, on vous faisait part d’une rumeur concernant une augmentation de la production de moteur V8 Hemi chez Stellantis, avec une production prévue à l’usine que la compagnie opère à Dundee, au Michigan, en août prochain.
C’est le site Mopar Insiders qui rapportait cette nouvelle. Aujourd’hui, le site en rajoute avec une information privilégiée qui affirme que la nouvelle Dodge Charger Daytona retrouverait un moteur V8.
Depuis son renouvellement en prévision de l’ère électrique, la nouvelle Charger Daytona est offerte en configuration tout électrique, et elle sera bientôt proposée avec le moteur 6-cylindres en ligne turbo de 3,0 litres de la marque, une mécanique connue sous le nom de Hurricane. Concrètement, la production doit être lancée en mai, et les livraisons de modèles commenceront cet été.
Selon ce qui est raconté, les ingénieurs de Dodge travailleraient à faire renaître une Dodge Charger à moteur V8, mais le tout ne deviendrait une réalité qu’à la fin de 2026. Ce qui n’est pas rapporté, c’est quel moteur sera choisi. Va-t-on limiter l’offre au V8 Hemi de 5,7 litres, ou osera-t-on ramener le bloc Hellcat de 6,2 litres, afin d’offrir un moteur à essence aussi performant que ce que la version électrique du modèle propose ?
Il est facile d’imaginer ce dernier scénario, car avec son moteur 6-cylindres, qui est livrable en deux configurations, la puissance respective est à 456 et à 670 chevaux. On peut facilement imaginer qu’un V8 aurait la mission d’en offrir plus, ce qui laisserait de la place à une version Hellcat.
La compagnie demeure bien sûr muette sur la question du moteur V8. Au site Car and Driver, qui s’est informé de la chose suite à la nouvelle de Mopar Insiders, elle a simplement répondu et répété ce que l’on sait déjà, soit que la Charger Daytona doit recevoir différents types de motorisations, qu’elle sera aussi offerte avec une carrosserie de berline et que le moteur à 6-cylindres arrive bientôt.
Ce qui est clair, c’est que ça bouge et qu’il n’y a assurément pas de fumée sans feu, surtout que depuis le départ de Carlos Tavares à la tête de Stellantis, celui qui avait forcé les divisions américaines à se débarrasser des moteurs V8, on assiste à un changement de philosophie au sein de l’entreprise.
Et tout cela au moment où l’administration américaine rend la chose plus que possible avec un recul sur les normes environnementales en matière d’émissions polluantes.