Auto123.com - On vous guide du rêve à la route

Dodge Durango 2005

|
Le meilleur taux d'intérêt
Khatir Soltani
Il talonne le Tahoe!
Photo - Antoine Joubert - Auto123.com
Comme l'ensemble des réalisations les plus récentes de la marque, la qualité d'assemblage et de finition est en net progrès, et se compare avantageusement à celle de bien des véhicules japonais. Les plastiques, les tissus et les cuirs sont de bonne qualité, l'assemblage est rigoureux et la présentation comme l'agencement des couleurs sont de bon goût. La planche de bord, qui se retrouve également dans la camionnette Dakota 2005, est à la fois esthétique et ergonomique. La disposition des commandes est sans reproche, et la lecture des instruments est facile. Les cadrans indicateurs sur fond blanc sont du plus bel effet, et particulièrement le soir, où l'éclairage électroluminescent vient égayer l'habitacle. Seul point faible, le coffre à gants est ridiculement petit, et peut à peine accueillir le manuel du propriétaire.

Offert en trois versions, soit SLT, Adventurer et Limited, le Durango est vendu à partir de 42 650 $. Loin d'être accessible à toutes les bourses, il présente une liste de caractéristiques tout de même généreuse, qui comprend notamment deux climatiseurs (avant et arrière). La version Limited mise à l'essai, se distingue par une sellerie de cuir avec sièges avant chauffants, un climatiseur automatique, un toit ouvrant et une chaîne audio de qualité supérieure avec changeur de six disques compacts.

Groupe motopropulseur

Pour faire compétition avec les gros V.U.S. de ce monde, il fallait au nouveau Durango plus de puissance et de couple, afin d'attirer ceux qui ne jurent que par les chiffres. En ce sens, tous les Durango peuvent être équipés du nouveau moteur V8 de 5,7 litres à culasse hémisphérique, qui a vu le jour pour la première fois sous le capot de la camionnette Ram. De série sur la version Limited et optionnel sur les autres, il se veut le moteur V8 le plus puissant de sa catégorie. Avec 335 chevaux et 390 lb/pi de couple, il transforme le Durango en un véritable roi de la jungle. Vous serez d'ailleurs charmé par le rugissement qui en découle lorsqu'on appuie sur l'accélérateur. Très alerte, il réagit à la moindre commande du conducteur. D'ailleurs, l'accélérateur peu progressif occasionne parfois des secousses, qui ne sont pas nécessairement agréables pour vos passagers. À ce niveau, une simple période d'adaptation s'impose. Les accélérations et les reprises sont évidemment à la hauteur, et surprendront tous ceux qui se placeront derrière le volant. Finalement, même si le communiqué de presse du Durango vante les mérites du moteur en terme de consommation de carburant, il faut mentionner qu'il n'est jamais économique, et qu'il faut facilement prévoir une moyenne de 16 litres au 100 kilomètres.

L'autre moteur, offert de série sur les versions SLT et Adventurer, est bien sûr le V8 de 4,7 litres à simple arbre à cames en tête, offert à toutes les sauces chez Dodge. Offrant une cylindrée inférieure d'un litre et seulement 68 % de la puissance du V8 HEMI, il présente un rendement tout de même adéquat, qui conviendra à plusieurs acheteurs. Cependant, sa consommation est pratiquement égale à celle du V8 HEMI, ce qui est à mon avis un non-sens.

Du côté de la transmission, le Durango fait appel à une automatique à 5 rapports, avec mode de démultiplication pour le remorquage. Offrant des passages de vitesse souples et à peine perceptibles, elle amplifie le confort des occupants. Parfaitement étagée, elle permet du même coup d'exploiter toute la puissance disponible, en optimisant le confort des occupants et en réduisant un tant soit peu la consommation de carburant.
Khatir Soltani
Khatir Soltani
Expert automobile
Passionné d'automobile, il teste et compare des véhicules de différentes catégories avec l'œil du consommateur, garantissant des évaluations pertinentes et objectives.
  • Plus de 6 ans d'expérience en tant qu’essayiste automobile
  • Plus de 50 essais réalisés au cours de la dernière année
  • Participation à des discussions avec la quasi-totalité des manufacturiers au Canada