Comportement routier et éléments mécaniques
De loin supérieur à celui du modèle précédent, le comportement général du véhicule s'est amélioré à tous les niveaux. Équipé d'une suspension indépendante avant et d'un essieu rigide avec ressorts hélicoïdaux arrière, il offre un rendement supérieur en terme de tenue de route et de stabilité directionnelle. Le train arrière ne sautille pratiquement plus et les amortisseurs, malgré leur souplesse, sont suffisamment fermes pour ne pas déstabiliser le véhicule sur routes endommagées, comme le font plusieurs véhicules concurrents. Cela se traduit d'autre part par un confort radicalement amélioré et un comportement beaucoup moins houleux. La direction à crémaillère est également mieux adaptée, offrant une assistance plus ferme et un diamètre de braquage convenable, compte tenu des dimensions du véhicule. Grâce à quatre disques de bonnes dimensions et à un système antiblocage de série, le Durango s'immobilise avec assurance dans la majorité des situations. En contrepartie, il plonge malheureusement de façon prononcée vers l'avant lors d'un arrêt d'urgence, occasionnant ainsi une perte de stabilité et d'adhérence du train arrière.
Sur la route, le conducteur appréciera la position de conduite et l'excellent champ de vision à l'avant. Le véhicule est bien insonorisé et totalement exempt de bruits de caisse, une autre amélioration par rapport à son prédécesseur. L'essuie-glace arrière à intermittence variable et les phares automatiques particulièrement puissants, font également partie des points à souligner du Durango. Sur une note moins positive, notons la présence d'importants bruits éoliens provenant du haut des portières avant, ainsi que l'absence d'un sonar de recul, même en option. Quant au système de navigation, inutilisable en dehors des grands centres en sol canadien, son prix de 2 895 $ me semble injustifié.
Même si peu de propriétaires de Durango utilisent leur véhicule en dehors des routes asphaltées, il est bon de mentionner qu'il peut être équipé de plaques d'acier protégeant le carter d'huile, le réservoir d'essence et le boîtier de transfert. Son comportement hors route n'est pas des plus impressionnant, mais il peut tout de même se sortir du pétrin sans trop de difficulté. Le Durango est pourvu d'un boîtier de transfert à deux rapports avec mode « 4 Low », que l'on active au simple touché d'un bouton. Finalement, il est bon de mentionner qu'il peut remorquer une charge pesant jusqu'à 3924 kilos, ou 8950 livres.
Conclusion
Après avoir parcouru plus de 2 500 kilomètres au volant d'une version Limited à moteur HEMI, je dois conclure que malgré ma réticence pour ce genre de véhicule, j'ai particulièrement apprécié
mon trajet. Plus civilisé, plus confortable, plus puissant et drôlement mieux construit que le modèle de première génération, le Durango de cuvée 2005 possède désormais les arguments pour concurrencer les meneurs de la catégorie. Il reste maintenant à savoir à quelle catégorie le Durango appartient, car plusieurs le considèrent toujours comme un format moyen ! Mais ne vous en faites, ceux désirent encore plus gros seront prochainement servis par un nouveau modèle, qui sera vraisemblablement basé sur la camionnette Ram.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Sur la route, le conducteur appréciera la position de conduite et l'excellent champ de vision à l'avant. Le véhicule est bien insonorisé et totalement exempt de bruits de caisse, une autre amélioration par rapport à son prédécesseur. L'essuie-glace arrière à intermittence variable et les phares automatiques particulièrement puissants, font également partie des points à souligner du Durango. Sur une note moins positive, notons la présence d'importants bruits éoliens provenant du haut des portières avant, ainsi que l'absence d'un sonar de recul, même en option. Quant au système de navigation, inutilisable en dehors des grands centres en sol canadien, son prix de 2 895 $ me semble injustifié.
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| Photo - Antoine Joubert - Auto123.com |
Conclusion
Après avoir parcouru plus de 2 500 kilomètres au volant d'une version Limited à moteur HEMI, je dois conclure que malgré ma réticence pour ce genre de véhicule, j'ai particulièrement apprécié
mon trajet. Plus civilisé, plus confortable, plus puissant et drôlement mieux construit que le modèle de première génération, le Durango de cuvée 2005 possède désormais les arguments pour concurrencer les meneurs de la catégorie. Il reste maintenant à savoir à quelle catégorie le Durango appartient, car plusieurs le considèrent toujours comme un format moyen ! Mais ne vous en faites, ceux désirent encore plus gros seront prochainement servis par un nouveau modèle, qui sera vraisemblablement basé sur la camionnette Ram.