Curieusement, la couleur jaune techniquement unique à la version 2003, décorait notre modèle d'essai, qui était un 2004. C'est le président du Club SRT Québec qui m'a personnellement apprit que la SRT-4 offrirait chaque année une couleur unique, et que seulement dix voitures de l'année 2004 avaient été peintes en jaune. Le jaune étant la couleur unique pour 2003, c'est le bleu électrique qui a pris la relève en 2004, qui sera à son tour remplacé par l'orange brûlé en 2005.
Habitacle
À l'intérieur, les propriétaires de Neon et de SX 2.0 ne seront pas dépaysés. Par contre, plusieurs jeunes friands de performance jubileront en apercevant les deux baquets avant, qui au premier coup d'oeil, sont identiques à de réels sièges de course. Une fois assis, le conducteur voulant jouer les Jacques Villeneuve appréciera les immenses supports du siège, ainsi que la grande fermeté de ce dernier. Il est vrai que pour garder son homme en place, ìl est difficile de faire mieux, du moins, dans une compacte de moins de 30 000 $. Génial en piste, ces sièges sont cependant inconfortables en utilisation quotidienne, et deviennent extrêmement désagréables lorsque vous êtes pris dans une congestion à l'heure de pointe.
Outre les sièges, qui soit dit en passant, sont recouverts de tissu et de vinyle, on y retrouve que quelques améliorations d'ordre esthétique. La SRT-4 possède donc un pédalier et un levier de vitesse en aluminium, des garnitures intérieures aux allures métalliques, des cadrans indicateurs à fond blanc et une jauge à pression du turbocompresseur. Pour le reste, c'est du pareil au même, toujours par rapport à la SX 2.0.
On se retrouve dans un environnement relativement spacieux, où quatre adultes pourront prendre place de façon convenable. Cependant, les personnes de grande taille seront gênées par un faible dégagement pour la tête à l'arrière. Les espaces de rangement sont en contrepartie nombreux et fort pratiques, et la soute à bagages, quoique décevante par sa finition aléatoire, offre un grand volume de chargement. Sans être égale à celle des meilleures japonaises, la finition tout comme qualité des matériaux utilisés et en nette progression, et de loin supérieure à celle d'une Chevrolet Cavalier.
Du côté de l'équipement de série, la SRT-4 offre tout ce qu'un conducteur peut exiger d'une voiture de ce prix. Vous y trouverez donc les glaces, le verrouillage et les rétroviseurs à commandes électriques, le télédéverrouillage avec antivol, le climatiseur et une chaîne audio de bonne qualité avec lecteur CD. Seule omission, le régulateur de vitesse n'est pas offert, et ce, même en option. Ceux qui doivent effectuer de longs trajets sur autoroute pourraient selon moi apprécier cet accessoire, car cela éviterait au conducteur de se laisser tenter par une vitesse excessive, qui croyez-moi, s'atteint de façon naturelle.